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vendredi 26 février 2010

Les Chars TK - TKS Polonais (2) en 1939

Historine termine son étude des chars TK -TKS polonais de 1939.

Bonne lecture.

Les TK – TKS au combat
575 exemplaires de ces chenillettes formaient l'ossature des forces blindées polonaises avant l'invasion nazie. Les chenillettes TK/TKS avaient pour formation de base la compagnie pour l'infanterie et l'escadron pour la cavalerie. Chaque compagnie disposait d'un véhicule de commandement et deux pelotons de 5 chenillettes avec pour soutien un petit peloton de 2 véhicules de service et de ravitaillement, complétés de remorques de carburant, de matériel et d'équipement radio. Pour économiser les chenilles les chenillettes TK/TKS pouvaient être transportés par camions.
Les escadrons de Cavalerie formaient une partie des divisions blindées à deux escadrons dont l'un était équipé de voitures blindées Ursus modèle Wz 29 ou Wz 34.
Ursus Wz 34
Ursus Wz 29
Lors de l'invasion allemande en septembre 1939,l a Pologne disposait de 25 escadrons et compagnies de chenillettes TK/TKS, disposés tout le long des frontières du pays, et d'une compagnie de réserve équipée de chars Renault R35. 
L'armée de Pomorze dans le Corridor polonais, disposait de deux unités, celle de Posnan de 6 unités, celle de Lodz de 7 unités et celle de Cracovie de 4 unités. L'armée de Modlin disposait de 4 unités et celle de Marew de 2 unités, pour couvrir la frontière prussienne. Trop dispersés et trop vulnérables avec leur faible blindage et armement, les chenillettes TK/TKS ne purent strictement rien faire contre les panzers allemands, incapables avec leur seule mitrailleuse d'infliger de graves dommages. Les petites chenillettes subiront de très lourde de perte durant les combats.
Seuls les rares modèles équipés du canon de 20 mm, voir encore plus rares ceux armés de canons de 47 mm et de 37 mm pourront infliger quelques pertes aux blindés allemands. 
Ainsi  le 16 septembre, un TKS-20 mm détruisit 3 des 4 chars de tête engagés par une division allemande (3 Panzers 35(t)). Ils restèrent cependant trop rares pour arrêter le flot des panzers de la Wehrmacht.
Après la défaite polonaise, les Allemands réutiliseront les chenillettes pour des missions d'occupation.

jeudi 25 février 2010

La bataille de Magenta - 4 juin 1859 - (1)

Historine se penche aujourd'hui sur l'histoire du Second Empire et sur la campagne d'Italie de 1859. La bataille de Magenta s'inscrit dans ce cadre. Elle succède à la bataille de Montebello et précède celle de Solférino.

Bonne lecture.

La bataille de Magenta :
D'après leur plan les Franco-Piémontais devaient se diriger vers Magenta en suivant deux lignes directrices: l'une venant de Turbigo et l'autre du pont sur le Tessin. L'effort le plus grand est fait par les Français, tandis que l'armée piémontaise doit suivre les troupes qui partiront de Turbigo et intervenir si nécessaire.
Le commandement autrichien, après avoir compris les intentions des Français, donne l'ordre que la plupart des soldats composant l'armée autrichienne abandonnent leurs postes dans la Lomellina pour se diriger à Magenta à travers Vigevano et Abbiategrasso; la défense est disposée le long du Naviglio dans l'espoir de réussir à faire sauter les ponts de Robecco, Pont-Vieux, Pont-Neuf et Boffalora.
Deux colonnes forment le second corps d'armée français sous le guide du Général Mac Mahon: l'une est sous les ordres de Mac Mahon lui-même, l'autre sous les ordres du Général Espinasse. Les deux colonnes partent de Turbigo vers Magenta avec deux itinéraires différents : Mac Mahon passera par Boffalora, Espinasse par Marcallo.
D'autres troupes françaises se disposent après Trecate sur le pont du Tessin dont seulement une partie avait été endommagée par l'explosif autrichien: elles attendent que Mac Mahon arrivent à Boffalora.
Pendant ce temps, les troupes autrichiennes tardent à arriver de la Lomellina: le Général Clam-Gallas reste seul et pour organiser la défense le long du Naviglio il décide de disposer ses troupes (20-25000 hommes) en forme de triangle avec les sommets à Magenta, Boffalora et Marcallo. Mac Mahon donne l'ordre d'assaillir Boffalora.
Les troupes françaises en alerte auprès du pont sur le Tessin se mettent en marche vers Magenta dès qu'elles entendent les coups de canons. A Boffalora les Autrichiens réussissent à faire sauter le pont sur le Naviglio et ils défendent vaillamment les quelques fermes dans les environs pour gagner du temps dans l'attente des renforts. Le combat se fait acharné autour du Pont-Neuf, le long de la ligne ferroviaire, à proximité du pont sur le Naviglio que les Autrichiens n'avaient pas réussi à miner, avec des attaques répétées et des retraites réitérées de la part des Français.
Pendant que le troisième corps d'armée français, parti le matin de Novare, tarde à arriver sur le champ de bataille, Espinasse cherche, mais en vain, à s'unir à Mac Mahon à Boffalora. A ce point-là, les plans changent : les deux colonnes marcheront séparément vers Magenta avec le clocher de l'église Saint-Martin comme point de repère. Cependant l'armée autrichienne commence à arriver d'Abbiategrasso : son entrée en ligne rend la situation vraiment difficile pour les Français et les Autrichiens envoient à Vienne une dépêche pour annoncer leur victoire. C'est en particulier à Pont-Neuf que la situation des Français apparaît sans issue: pendant trois quarts d'heure, cinq mille soldats doivent résister à une armèe de cinquante mille autrichiens. Les Français reprennent confiance grâce à l'avancée de Mac Mahon de Boffalora qui pousse les Autrichiens à abandonner Pont-Vieux pour défendre Magenta.
La bataille s'étend autour de la gare de Magenta; les Autrichiens abandonnent leurs postes et se réfugient dans les maisons pour défendre le terrain pied à pied. Le Général Espinasse meurt pendant l'attaque à la gare, mais sa division et celle de Mac Mahon attaquent par un mouvement à tenaille les Autrichiens barricadés dans le bourg et réussissent à conquérir le contrôle des voies d'accès. Vers sept heures le soir les Autrichiens sont résignés : ils ont perdu la bataille.
Leur retraite est rapide même s'ils méditent, pour le lendemain, une revanche qui n'aura pas lieu. Sur le champ de bataille on compte environ six mille morts, dont trois quarts sont autrichiens. La victoire franco-piémontaise ouvre le chemin à la libération de Milan, premier pas vers l'Unité d'Italie.

mardi 23 février 2010

Les Mongols (1)

Historine s'intéresse aujourd'hui aux armées Mongoles (de Genghis Khan à Tamerlan). Ces peuples nomades ont dominé une grande partie de l'Asie et de l'Europe de l'Est pendant 3 siècles, laissant un souvenir parfois terrible dans l'imaginaire collectif (ils ont souvent régné par la terreur). Cependant, ils furent aussi de formidables guerriers, et ils eurent à leur tête des généraux parmi les plus remarquables de l'Histoire.

Bonne lecture.

L'armée Mongole :
Aux XIIIe et XIVe siècles, l’armée mongole de Gengis Khan et ses successeurs domine toutes ses rivales de très loin. Bien que Gengis Khan apporte quelques innovations dans la conduite de la guerre traditionnelle des Mongols, cette domination ne tient pas à des nouveautés, mais surtout à son organisation, à la planification rigoureuse de ses opérations, appliquée ensuite avec discipline, son imagination à la fois dans la tactique et l’opératique. Cette armée, qui n’existait pas en pratique avant qu’il ne domine les Mongols, est composée de guerriers nomades qui, avant le XIIIe siècle, combattaient essentiellement pour piller lors de razzias.
Caractéristiques principales
Il utilise d’abord l’excellence du guerrier mongol dans deux domaines : le tir à l’arc, enseigné très tôt aux enfants des deux sexes, et la cavalerie, les Mongols étant des cavaliers hors-pair. Cette cavalerie utilise le petit cheval mongol, rustique, sobre et endurant.
Tactique
L’armée mongole est presque entièrement (et au début, totalement) composée d’archers à cheval, armée d'arcs et d'épées. Tactique et stratégie lui sont imposées par le nombre et son armement : cavalerie légère, elle porte à son sommet la tactique consistant à harceler l’adversaire pour l’obliger à rompre sa formation ; peu nombreuse (en général les armées mongoles ont deux fois moins de troupes que leurs ennemis), elle doit économiser la vie de ses guerriers.
Mobile et nombreuse, la cavalerie mongole déclenche le combat où elle le souhaite, ou se replie facilement lorsque la cavalerie lourde ennemie se rapproche trop. Ainsi, lorsque la cavalerie mongole rencontre une cavalerie lourde, ses cavaliers légers, plus rapides, utilisant des arcs et organisés en unités articulées, harcèlent les formations de cavalerie lourdes, qui se ruent à la poursuite, sans réussir à engager le combat. Désemparées, ces unités perdent de leur compacité, et sont dispersées lorsque les Mongols entrent au contact.
Opératique
Les Mongols appliquent un concept opérationnel (connu sous le nom d’« art opératif » ou intermédiaire entre la tactique et la stratégie) particulièrement efficace. C’est à la fois une extension de la tactique traditionnelle de la cavalerie légère à un niveau opérationnel (la tactique de l’assaut faible suivi d’un simulacre de fuite pouvant durer des heures ou des jours), et l’utilisation de stratagèmes divers afin de dérouter leur adversaires. Ces stratagèmes sont essayés et répétés pendant la préparation de la campagne et l’instruction des gradés. Ce concept opérationnel leur assure une victoire rapide sur leurs ennemis.
Les déplacements de l’armée sont protégés très en avant : les éclaireurs renseignent sur la position de l’ennemi, sa force, telle ou telle calamité climatique qui rendra la traversée d’une région plus hasardeuse. De plus, de fortes avant-gardes, capable d’affronter des forces importantes, précèdent l’armée, lui donnant le temps d’intervenir. Des flanc-gardes et des arrière-gardes complètent le système. Ces forces secondaires sont aussi capables d’éliminer des oppositions réduites (alliés de l’ennemi le rejoignant).

Terreur

Ils se servent de la terreur comme arme, de deux façons. Les Mongols offrent aux villes une opportunité de se rendre en des termes favorables. C'est le plus souvent au premier grand centre de peuplement de la région attaqués que ces termes sont offerts, bien qu'il y ait quelques exceptions ; en cas de refus, ils pillent la ville en exécutant la population entière (épargnant les ouvriers qualifiés), puis la brûlent et la rasent, au point que certaines villes prospères du Kashrem n’ont pas encore été retrouvées. De plus, ils construisent souvent un édifice de crânes à l'extérieur des murs de l'ancienne ville comme souvenir de leur passage. Ils permettent alors à quelques survivants de s'enfuir pour répandre la terreur dans la région. 
 
Ils préviennent ainsi une grande partie des combats avec les peuples envahis. Les Mongols acquièrent rapidement une réputation d'envahisseurs invincibles et cruels. Après les victoires initiales et la preuve des bonnes intentions des Mongols, il devient plus difficile pour les dirigeants de convaincre leur peuple de résister à l'invasion.

Stratégie
La stratégie est décidée au sein de la kouriltaï (assemblée du peuple). Les campagnes futures et la façon dont elles seront conduites y sont décidées.

lundi 22 février 2010

Les Chars TK - TKS Polonais (1) en 1939

Historine a déjà étudié lors d'un précédent post les chars polonais. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser plus précisément aux chars  TK - TKS, qui formaient l'ossature blindée Polonaise en 1939.
Bonne lecture. 

Les chars TK – TKS
Les petits chars de reconnaissance TK & TKS dérivent directement de la chenillette britannique Vickers Carden-Loyd Mark VI de 1.5t, conçue à l'origine pour fournir un véhicule très mobile, actionné par deux fantassins. La Pologne achète en 1929, 16 de ces chenillettes à la Grande-Bretagne en même temps que la licence de production. Un premier prototype polonais fut conçu la même année et désigné TK-1.
 Le TK-1 avait un blindage de 3 mm seulement et pesait 1.75t. L'armement était constituée d'une mitrailleuse Hotchkiss de 7.9 mm. Le TK-1 ne sera fabriqué qu'à quelques exemplaires seulement.
La version améliorée le TK-2 elle aussi ne fut produite qu'à quelques exemplaires. Le TK-2 était propulsé par un moteur plus puissant. Le TK-2 était également équipé d'une nouvelle transmission et d'une suspension améliorée afin d'accroître les capacités tout terrain du véhicule.

Après les tests effectués sur ces deux chenillettes dites Modèles 30, le Bureau d'études de l'Institut de Technologie reprit le projet et en 1930, un nouveau prototype, le Modèle 31, fut mis au point. Ce nouveau modèle sera mis en fabrication l'année suivante à l'usine de camions Ursus, sous la dénomination de Petit Char de Reconnaissance TK-3 (ou TK). 
Environ 300 chenillettes TK-3 furent fabriquées dans cette usine, suivis de 250 à 270 exemplaires du modèle amélioré, TKS. En tout environ 600 exemplaires de tout type seront fabriqués. Notons encore qu'en novembre 1934, l'Estonie acheta 6 exemplaires du TKS à la Pologne.
TKS 
L'armement était constitué d'une seule mitrailleuse Hotckiss de 7.9 mm montée sur rotule sur la droite de la superstructure. La mitrailleuse pouvait être mise à feu depuis la chenillette ou sur un affût extérieur et utilisée comme arme anti-aérienne. Quelques exemplaires de seront équipés d'un canon de 20 mm FK. 
Le TKS disposait également d'un nouveau modèle de périscope Gundlach (ultérieurement utilisé sur les chars russes et britanniques). Le TKS disposait également d'un nouveau affût de mitrailleuse qui accueillait sur certains exemplaires une mitrailleuse Browning de 7.9 mm à refroidissement par eau.
TK3
Le blindage du TK-3 était monté par boulonnage et ne dépassait pas les 8 mm. La version améliorée TKS disposait d'un blindage maximum de 10 mm, mieux répartis et d'une meilleure forme. Cependant ce blindage ne pouvait arrêter les projectiles des armes anti-chars contemporaines.

TKF
Modèle TK propulsé par un moteur FIAT de 46 ch. Environ 18 exemplaires furent produits en 1935. Il était armé de deux mitrailleuses, dont une pièce lourde de 9 mm sur affût anti-aérienne (le tireur restait cependant à l'intérieur du véhicule).
TKS 20 mm Gun
TKS armé avec un canon de 20 mm. Environ 24 exemplaires furent convertis en 1939.
Conversions
C2P: Tracteur d'artillerie léger non armé. Environ 200 furent produits, destinés aux canons antichars et antiaériens légers.
TKD: Canon automoteur léger armé d'un canon de 47 mm modèle 25 (assez médiocre) dans un compartiment de combat découvert. 4 exemplaires seulement (1932).
TKD
TKW: Char léger de reconnaissance avec tourelle rotative. 6 exemplaires (1934).
TK-3 20 mm: Canon automoteur léger armé d'un canon de 20 mm. 1 prototype. 
TKS-D: Chasseur de char léger armé d'un canon de 37 mm Bofors. 2 exemplaires seulement (1936).

dimanche 21 février 2010

Historine à l'honneur : Tournoi de Bruxelle les 6 et 7 février

Historine a remporté haut la main le tournoi international de Bruxelle !!

Voici le classement du tournoi : les 3 premiers joueurs sont d'Historine (Jacques et Anthony ont même terminé le tournoi en parfaite égalité  !! )

bravo à eux.

Classement Flames Of War et les Photos

  1. Destremau Jacques (23)
  2. Leroy Anthony (23)
  3. Dodinot Marc (17)
  4. Guillaume Christian (17)
  5. Van Aarsen Theo (16)
  6. Dal Benjamin (15)
  7. FAURE Jean-Michel (12)
  8. Lucas Thomas (12)
  9. De Neve Jan (11)
  10. Dirkx Ronald (10)
  11. Vandermysbrugge Yves (8)
  12. Wilputte Nathan (8)
  13. Pirard Roland (2)
  14. LOCHERON Laurent (0)

jeudi 18 février 2010

La bataille de Muret - 12 septembre 1213- (2)

Historine poursuit son étude de la bataille du Muret.

Bonne lecture.

La bataille de Muret - 12 septembre 1213 :
Les deux évêques d'Orléans et d'Auxerre, moins confiants que Simon de Montfort en la victoire, tentent d'entrer en pourparlers avec Pierre d'Aragon pour le convaincre de cesser de soutenir les barons occitans. Ce que voyant, le roi d'Aragon, croyant déceler dans cette démarche une faiblesse de Montfort, renonce à son premier plan consistant à attendre l'affaiblissement des assiégés dans Muret et décide de livrer bataille le lendemain, malgré la mollesse du comte de Toulouse, toujours prompt à temporiser. De son côté, Simon, voyant que les vivres ne lui permettent de tenir que quelques jours, décide également de livrer bataille le lendemain.
Au matin, il sort de la ville avec tous ses chevaliers qui se regroupent dans la plaine à proximité de la Porte de Salles. Il répartit ses troupes sur trois lignes, une commandée par Guillaume des Barres, la seconde par Bouchard de Marly et la troisième par Simon de Montfort. Les trois bannières suivent la Louge vers le sud, évitant les milices toulousaines qui, à défaut de les intercepter, auraient pu sonner l'alarme. Cette manœuvre donne au contraire l'impression d'une fuite. Traversant la rivière plus loin, ils reviennent directement sur le camp des Occitans où la chevalerie adverse prend position, mais dans un grand désordre.
Bouchard de Marly
En première ligne, face à la cavalerie des croisés, combattent les comtes de Foix et de Comminges ; en deuxième ligne, les troupes d'Aragon ; en troisième ligne, au milieu des archers et des hommes à pied, le comte Raimond VI de Toulouse, qui désapprouve la tactique par trop téméraire du roi d'Aragon.
La bannière de Guillaume des Barres se rue sur celle du comte de Foix, qu'elle enfonce sans peine et qui reflue sur la ligne de Pierre d'Aragon. C'est alors que la charge de Bouchard de Marly arrive sur le lieu et continue de désorganiser les deux bannières adverses.
La mêlée est indescriptible, et le vacarme assourdissant. Très rapidement deux chevaliers, Alain de Roucy et Florent de Ville, décident de viser la tête de la coalition et tuent d'abord un héraut d'arme, qu'ils ont pris pour le roi. Ce dernier se fait connaître pour démentir les cris annonçant sa mort, mais est tué peu de temps après. Pendant ce temps, Simon de Monfort et ses hommes effectuent un mouvement tournant pour attaquer l'ennemi sur son flanc droit.
Raimond VI, qui commande la troisième ligne occitane, prend alors la fuite vers Toulouse, sans combattre. Les survivants des deux premières lignes fuient alors en direction de la Garonne. Mais les milices toulousaines, qui ne participaient pas à la bataille, avaient commencé le bombardement de la ville et du château, et la défaite de la chevalerie arago-toulousaine ne les faisait pas renoncer.
Raymond VI de Toulouse
L'arrivée des chevaliers victorieux, poursuivant les survivants aragonais, sème alors la désorganisation dans leur camp et les fait fuir vers la Garonne. C'est alors une débandade, les fantassins périssant sous les coups des croisés ou noyés avec leur lourdes tuniques. Entre 10 et 20 000 hommes auraient laissé la vie lors de cette opération.
Bernard de Comminges
Conséquences
Le fils de Pierre II, Jacques, âgé de six ans, est fait prisonnier. Mais le pape demande à Simon de rendre Jacques d'Aragon à son royaume et impose une trêve, empêchant Simon d'exploiter immédiatement son avantage. Simon de Monfort met Jacques sous la garde de Pierre Nolasque puis les envoie tous deux en Catalogne. Cette défaite et la mort de Pierre II met fin aux velléités d'intervention de la couronne catalano-aragonaise contre la croisade. Les comtes de Foix et de Comminges repartent sur leurs terres. Le comte de Toulouse part pour l'Angleterre rencontrer Jean Sans Terre et laisse aux consuls de Toulouse le soin de négocier avec les chefs de la croisade. Simon de Montfort pris Toulouse. Après avoir fait démolir les remparts de la ville, il installa sa garnison dans le château Narbonnais (détruit en 1549).
Profitant de l'absence de Simon de Montfort en 1217 et avec le retour victorieux de Raimond VI, ancien comte de Toulouse, la ville voulut résister. Toute la population participa à la reconstruction des fortifications afin de faire barrage à Simon de Montfort, ce dernier trouva la mort à la porte Montgaillard en 1218.


Effectifs des croisés:
Simon IV de Montfort
Bouchard de Marly
Guillaume des Barres
Cavalerie : environ 900 chevaliers et sergents répartis en 3 batailles de 300 hommes chacune.
- 1ère bataille (avant-garde) : Guillaume de Contres et  Guillaume des Barres.
- 2ème bataille: Bouchard de Marly
- 3ème bataille (réserve) menée par Simon de Montfort
Infanterie: environ 700 arbalétriers et lanciers défendant le château et protégeant l'accès pour la cavalerie.

Effectifs des Aragonais et des Occitans:
Pierre le Catholique (†)
Raymond VI de Toulouse
Raymond-Roger de Foix
Bernard de Comminges
Cavalerie: environ  2.200 chevaliers et sergents.
- 1er groupe: environ 200 Aragonais plus 400 hommes sous le Comte de Foix.
- 2ème groupe: environ 700 Aragonais menés par le Roi d'Aragon.
- 3ème groupe: environ 900 hommes menés par les Comtes de Toulouse et de Comminges. Ils n'étaient probablement pas prêts (non à cheval?).
Infanterie: moins de 20.000 hommes. Certains attaquèrent le château, d'autres restèrent dans le camp ou suivirent la cavalerie.

mercredi 17 février 2010

L’ Afrika Korps (DEUSTCHE AFRIKA KORPS) - (2)

Historine poursuit son étude de l'Afrika Korps. Nous vous proposons aujourd'hui les Ordres de Batailles de la DAK et des italiens de 1942 à mai 1943, date de la capitulation en Tunisie.

Bonne lecture.

JUIN 1942
PANZER ARMEE AFRIKA : En réserve : 90° Leichte Division
D.A.K :
•    15° Panzer Division
•    21° Panzer Division

XX CORPS ITALIEN :
•    132° Division Blindée ARIETE
•    101° Division Blindée LITTORIO

X CORPS ITALIEN
•    27° Division Infanterie BRESCIA
•    17° Division Infanterie PAVIA

XXI CORPS ITALIEN :
•    60° Division Infanterie SABRATHA
•    102° Division Infanterie TRENTO

OCTOBRE 1942
PANZER ARMEE AFRIKA
D.A.K :
•    15° Panzer Division
•    21° Panzer Division
•    90 Leichte Division
•    164° leichte Division
•    22° Fallshirmjager Brigade "RAMCKE"
X CORPS ITALIEN :
•    27° Division Infanterie BRESCIA
•    17° Division Infanterie PAVIA

XX CORPS ITALIEN :
•    132° Division Blindée ARIETE
•    133° Division Blindée LITTORIO
•    101° Division Motorisée TRIESTE
•    185° Division Parachutiste FOLGORE
XXI CORPS ITALIEN :
•    102° Division Infanterie TRENTO
•    25° Division Infanterie BOLOGNA
 
DECEMBRE 1942
5° PANZER ARMEE (Tunisie) :
•    10° Panzer Division (+ Eléments du S.Pz.Abt 501)
•    1° Division Infanterie SUPERGA (It)
PANZER ARMEE AFRIKA :
•    90° Leichte Division
•    136° Division GIOVANNI FASCITI
•    17° Division Infanterie PAVIA
D.A.K :
•    15° Panzer Division
•    21° Panzer Division
•    133° Division Blindée LITTORIO
•    132° Division Blindée ARIETE
X CORPS ITALIEN :
•    27° Division Infanterie BRESCIA
•    101° Division Motorisée TRIESTE
•    185° Division Parachutiste FOLGORE
•    Unités de la Brigade "RAMCKE"

XXI CORPS ITALIEN :
•    25° Division Infanterie BOLOGNA
•    102° Division Infanterie TRENTO
•    164° Leichte Division
•    Unités de la Brigade "RAMCKE"
MARS 1943
5° PANZER ARMEE :
•    10° Panzer Division
•    334° Infanterie Division (All)
•    Elements de la HERMANN GORING
•    1° Division Infanterie SUPERGA

1° ARMEE ITALIENNE :
Elle réunie : DAK, XX et XXI CORPS ITALIEN
•    90° leichte Division
•    164° Leichte Division
•    Kampfgruppe LUCK
•    16° Division Infanterie PISTOIA
•    80° Division Infanterie SPEZIA
•    101° Division Infanterie TRIESTE
•    136° Division GIOVANNI FASCITI
•    134° Division Blindée CENTAURO
•    50° Brigade spéciale (It)
•    EN RESERVE : 15° et 21° Panzer Division