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Historine, rassemble des passionnés de jeux d'Histoire, de stratégie et autres jeux de rôles où toute période est discutée et recréée : Antique, Médiéval, Renaissance, Guerre de 7 ans, Guerre de Sécession, Napoléonien, Seconde Guerre Mondiale, Contemporain, 3eme Guerre Mondiale, mais aussi Science-Fiction et Heroic Fantasy... le choix est vaste !

Venez jouer avec nous tous les vendredis, samedis et dimanches de 9 heures à 23H à Floirac (Bordeaux)

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jeudi 28 janvier 2010

Sturmpanzer II Bison

Historine s'intéresse à un blindé de la 2nd Guerre Mondiale peu connu et produit à peu d'exemplaire (12 au total) : le Sturmpanzer II Bison.

Bonne lecture.

Sturmpanzer II Bison
Dès les premiers mois de la guerre, il devient évident que le Panzer II était obsolète en tant que char de combat et il fut décidé d'utiliser son châssis toutefois excellent pour tout une série d'armes automotrices, c'est pourquoi un grand nombre de châssis furent produits, qui jamais ne furent complétés en tant que char de bataille. Le châssis du Panzer II fut donc utilisé pour servir de base à un canon d'assaut doté d'une superstructure ouverte, le Sturmpanzer II.

Un premier prototype improvisé fut testé à Kummersdorf le 13 juin 1940 et au mois d'octobre de la même année, Alkett produisit un autre prototype sur base du Pz.Kpfw II Ausf.B qui cependant n'offrait pas un espace adéquat pour une arme de gros calibre et en tout cas ne pouvait absorber son recul.

En février 1941, cependant le Sturmpanzer II sur base du châssis du Pz.Kpfw II fut accepté pour la production. En juillet-août 1941, le premier exemplaire du Sturmpanzer II "Bison" basé sur un châssis rallongé de Panzer II fut produit. Alkett en produisit seulement 12: 7 en 1941 et 5 début 1942. Pour accueillir un imposant canon, le châssis fut élargie de 32 cm et allongé de 60 cm. En fait peu de composants du Panzer II furent conservés, le moteur fut remplacés par exemple par un 8 cylindres (essence) Bussing-NAG développant 155 cv.

L'armement principal du Sturmpanzer II était l'obusier lourd d'infanterie de 150 mm, le sIG 33 L/11 monté dans une superstructure ouverte couvrant le centre et l'arrière du char. L'obusier avait une portée maximum de 4700 m et pouvait tirer sous une position verticale de 75°. Son champ de tir horizontal était toutefois très limité. Cette arme selon l'élévation pouvait servir de canon d'infanterie ou comme mortier lourd. Il ne pouvait cependant accueillir que 10 coups de 150 mm. L'équipage était composé de 4 hommes: le commandant, le tireur, le chargeur et le pilote. Le montage d'une arme de ce calibre fit passer le poids à 16 tonnes, ce qui limitait fortement les performances de l'engin sur route et surtout en tout terrain.

Tous les véhicules furent envoyés en Afrique du Nord (Libye) rassemblés dans deux compagnies de canons d'assaut lourds , les 707e et 708e sIG Kp (Sfl.), en avril 1942. Sur ce terrain spécial, les Sturmpanzers II souffrirent constamment de problèmes mécaniques et peu purent être maintenus opérationnels, le reste servant à fournir des pièces de rechange. Les Sturmpanzers II servirent dans le Deutsche Afrika Korps jusqu'au printemps 1943 quand le dernier fut abandonné. Les Britanniques en capturèrent 6 abandonnés et un autre démantelés dans un atelier de réparation. Notons que le canon de 150 mm et la superstructure du Sturmpanzer II fut également installé sur le Panzer III. Cette conversion fut réalisé sur le terrain, en Afrique du Nord, dans les ateliers du DAK.

mercredi 27 janvier 2010

Les avions japonais - 2nd Guerre Mondiale - (3)

Historine continue son étude des avions japonais de la 2nde Guerre Mondiale. Voici la liste (qui se veut la plus complète possible) mais qui bien sur, ne peut être exhaustive !!.

Bonne lecture.

Avions de reconnaissance
•    Aichi E3A
•    Aichi E8A
•    Kyushu JQ1W Tokai
•    Mitsubishi Ki-46 Dinah
•    Nakajima C6N Saiun ou Myrt

•    Nakajima J1N1-C Gekko

Chasseurs
•    Aichi S1A Denko
•    Kawanishi N1K1 Kyofu
•    Kawanishi N1K1-J Shiden George
•    Kawasaki Ki-45 Toryu
•    Kawasaki Ki-61 Hien Tony (hirondelle)

•    Kawasaki Ki-100 Go Shiki Sen
•    Kawasaki Ki-102 Randy
•    Kyushu J7W1 Shinden
•    Mitsubishi A5M Claude
•    Mitsubishi A6M Rei-sen ou Zero ou Zeke

•    Mitsubishi A7M Repu
•    Mitsubishi J2M Raiden ou Jack
•    Mitsubishi J8M/Ki-200 Shusui
•    Mitsubishi Ki-83
•    Nakajima A6M2-N
•    Nakajima J1N1 Gekko ou Irving


•    Nakajima Ki-27 Nate
•    Nakajima Ki-43 Hayabusa ou Oscar (faucon pèlerin)
•    Nakajima Ki-44 Shoki ou Tojo (démon)
•    Nakajima Ki-84 Hayate ou Franck



Avion d'assaut
•    Aichi D3A Val

•    Mitsubishi Ki-51
•    Yokosuka MXY7 Ohka 11

Bombardiers

•    Aichi B5M Mabel
•    Aichi B7A Ryusei (étoile filante) Grace

•    Aichi D1A Suzie
•    Aichi D3A
•    Kawasaki Ki-32
•    Kawasaki Ki-48
•    Kawasaki P1Y Ginga/Kyokko Frances

•    Kyushu Q1W Tokai Lorna/Lornce
•    Mitsubishi G3M Nell

•    Mitsubishi G4M Betty

•    Mitsubishi Ki-15 Babs
•    Mitsubishi Ki-21
•    Mitsubishi Ki-67-I Hiryu
•    Nakajima B4Y Jean
•    Nakajima B5N Kate

•    Nakajima B6N Tenzan ou Jill

•    Nakajima Kikka
•    Nakajima G5N1 Shinzan ou Liz
•    Nakajima G8N1 Renzan ou None
•    Nakajima Ki-49 Donryu ou Helen
•    Nakajima Ki-115 Tsurugi
•    Yokosuka D4Y Suisei ou Judy (comète)

•    Yokosuka P1Y1 Ginga ou Frances

Avions de transport
•    Kawasaki Ki-54
•    Kawasaki Ki-56
•    Mitsubishi Ki-57-II
•    Nakajima E2D Tabby (Douglas DC-3)

Hydravions
•    Aichi E10 Hank
•    Aichi E11A Kyujuhachi Yatei ou Laura
•    Aichi E13A Jake/June
•    Aichi E16A Zuiun ou Paul

•    Aichi F1A1
•    Aichi H9A
•    Aichi M6A Seiran
•    Kawanishi E2N Bob
•    Kawanishi E4N
•    Kawanishi E5N
•    Kawanishi E6N
•    Kawanishi E7K Alf

•    Kawanishi E8K
•    Kawanishi E11K
•    Kawanishi E13K
•    Kawanishi E15K Shiun ou Norm
•    Kawanishi F1K1
•    Kawanishi H3K Belle
•    Kawanishi H6K Mavis/Tillie

•    Kawanishi H8K Emily

•    Kawanishi N1K Kyofu ou Rex
•    Mitsubishi C5M2
•    Mitsubishi F1M Pete
•    Nakajima E8N
•    Nakajima A6M2-N Rufe (Dérivé du A6M Zeke)
•    Yokosuka E14Y Glenn

Avions d'entraînement ou de liaison
•    Kyushu K11W1 Shiragiku
•    Mitsubishi K3M3
•    Yokosuka K5Y1

Avions-suicides
•    Fuji Hikoki/Daichi Kaigun Kokusho Yokusuka MXY-7 Maru Dai/Ohka (Fleur de cerisier)/JinraÏ"Baka/Viper"

mardi 26 janvier 2010

Compte rendu de l’Assemblée Générale d’Historine (22 janvier 2010)

L'Assemblée Générale s’est tenue en présence des membres d’Historine. Elle a débuté à 20h 30 le vendredi 22 janvier 2010.

L’ordre du jour était le suivant :
1.    point sur les membres de l’association
2.    point sur l’activité 2009
3.    point sur les futures activités
4.    questions diverses

1. Point sur les membres de l’association :
Le point est fait sur les membres d’Historine. Il est à noter que nous avons accueilli de nouveaux membres au cours de l’année précédente. Nous avons aussi des membres qui sont partis (notamment suite à des mutations professionnelles). L’effectif de l’association reste stable autour de 15 membres (plus ou moins réguliers). Se pose la question d’intégrer à l’association les joueurs réguliers de jeux de plateau. Ce point sera débattu dans le point 3.

2. Point sur l’activité 2009

L’an dernier, Historine a organisé son tournoi annuel en juin et la section jeux de plateau a organisé plusieurs rencontres Belliludistes. Ces manifestations ont rencontré un franc succés. Nos membres se sont déplacés sur plusieurs tournois importants dans toute la France. Il est à noter que ces déplacements doivent à l’avenir être mieux annoncés tant sur notre forum que sur le blog pour permettre à l’ensemble des membres de s’organiser (notamment afin que les sections jeux de figurines et jeux de plateaux puissent organiser du co-voiturage).

3. Point sur les futures activités

Cette année, Historine compte renouveler ces déplacements mais aussi renouveler les différentes rencontres organisées en 2009. La question est posée d’organiser des rencontres / WE trimestriels permettant à l’ensemble des membres de se retrouver dans un même lieu pour un ou deux jours. Les dates seront annoncées prochainement (les dates pressenties sont fin avril, début juillet, fin septembre – début octobre et fin janvier 2011). La salle reste à déterminer mais le centre social du Haut Floirac semble tout indiqué.

4. Questions diverses

Il a été décidé par l’ensemble des membres présents un changement de trésorier. Hervé Delbarre n’a pas démérité mais son activité professionnelle l’empêche pour le moment d’être aussi présent qu’il le souhaiterait. Aussi, Bruno Savy reprend la fonction de trésorier. Les changements nécessaires auprès des différents organismes (banques, assurances…) doivent être fait rapidement.

A 21h 30, le président réélu Jacques Destremau clos les débats et la vie reprend son cours au sein de notre association.

lundi 25 janvier 2010

La bataille de Gettysburg -1er au 3 juillet 1863 - (2)

Historine poursuit son étude de Gettysburg.

Bonne lecture.

La bataille de Gettysburg:
Quittant discrètement Fredericksburg (Virginie) le 3 juin, le général des États confédérés d'Amérique Robert E. Lee et son armée de Virginie du Nord marchent vers l'ouest, suivent ensuite la vallée de la Shenandoah (un affluent du Potomac) pour s'avancer vers le nord dans l'arrière-pays ennemi, en menaçant Baltimore, Philadelphie et Washington ; quand Lee apprend la présence de l'armée du Potomac à Frederick (Maryland), il regroupe ses trois corps d'armée à Cashtown, située 10 km à l'ouest de Gettysburg. L'armée nordiste du Potomac, est commandée depuis peu par le général George G. Meade, qui remplace le général Joseph Hooker.

Dans l'après-midi du 30 juin, des éléments avancés aperçoivent à l'ouest de Gettysburg, une bourgade de 2 400 habitants située au carrefour de nombreuses routes. L'infanterie sudiste se retire en voyant la cavalerie nordiste, mais revient en force dès le lendemain.

Le 1er juillet

Tôt dans la matinée, les cavaliers de Buford (Ire division de cavalerie) sont repoussés de Mc Pherson Ridge par les Confédérés. Plus tard, le général Reynolds (Ier corps) arrive avec des renforts, mais son adversaire en reçoit également (Ewell, Rodes) ; le chef nordiste sur le terrain, le général Reynolds, est tué au cours des combats pour les hauteurs à l'ouest et au nord de la ville.

En fin de journée, les Nordistes se replient sur une ligne défensive incurvée de 4 km sur la pente au sud de la ville, en occupant la butte boisée de Culp's Hill, les hauteurs voisines de Cemetery Hill et Cemetery Ridge, ainsi que deux mamelons, Little Round Top et Big Round Top. Ewell décide de ne pas tenter la prise d'assaut de ces lignes en hauteur.

Le 2 juillet
Le 1er corps du général Longstreet devait lancer un assaut vers le nord-est, depuis l'extrémité sud de Seminary Ridge, quand le IIIe corps du général Sickles, qui renforçait l'aile gauche des positions nordistes (au sud de Cemetery Ridge, et autour de Little Round Top et de Big Round Top) se porta en avant vers le Peach Orchard sans en référer à ses supérieurs.

Vers 16 h 30, les Confédérés attaquent au sud du champ de bataille : le général McLaw, du 1er corps, repousse les Fédéraux du Peach Orchard et du Wheatfield ; pendant ce temps, le général Hood, également du 1er corps, attaque les Round Top mais ses hommes sont arrêtés au pied de Little Round Top par les Nordistes, notamment grâce à la résistance héroïque du 20e régiment du Maine commandé par le colonel Chamberlain. Prévenu de l'arrivée des troupes sudistes par un observateur au sommet de Little Round Top, le général Warren avait pu s'arranger pour y envoyer des renforts à temps.


Le 3 juillet
Lee, croyant à tort le centre de l'armée nordiste affaibli, décide de l'attaquer, malgré l'avis de Longstreet qui préconise de déborder l'armée nordiste par la droite. À 13 h, débute un bombardement intense des Sudistes sur Cemetery Hill qui durera deux heures.

À 15 h, environ 13 000 Confédérés sortent du couvert des arbres en bas du Seminary Ridge et se dirigent vers les positions nordistes. Cet assaut contre le centre nordiste sera connu sous le nom de Pickett's Charge. Progressant à découvert, sous les tirs de l'artillerie nordiste, environ cent cinquante fantassins seulement parviennent à franchir les lignes ennemies, avec le général Armistead à leur tête, qui est tué lors de l'assaut. Non soutenus par l'engagement de nouvelles unités Confédérées, les survivants de l'assaut doivent battre en retraite ; ils laissent environ 7 000 hommes sur le terrain.

Pendant cet assaut, la cavalerie de Stuart tente de prendre les positions nordistes à revers, mais elle est bloquée à 4 km à l'est par d'importants éléments de cavalerie nordiste, aux rangs desquels se trouvait le général de brigade Custer.

Le 4 juillet

Le jour de la fête de l'Indépendance, les armées se font face sans chercher le combat. Lee fait évacuer le théâtre des combats après la tombée de la nuit et se replie en Virginie. C'est le grand tournant de la guerre de Sécession sur le front est : désormais, les Sudistes y seront réduits à la défensive sans espoir de victoire finale.

samedi 23 janvier 2010

Open de France Twilight Struggle 2010

L’association Historine organise l’Open de France 2010 Twilight Struggle : un tournoi Twilight Struggle qui aura lieu les 30 et 31 janvier 2010 au Centre Social et Culturel du Haut Floirac rue Voltaire 33270 Floirac (banlieue bordelaise).

Le tournoi se déroulera sous le format des rondes suisses en 5 parties (3 le samedi et 2 le dimanche). Chaque participant repartira avec un lot. Le règlement sera disponible sous peu sur le site dédié : http://opendefrancetwilightstruggle2010.fr.gd

Les frais de participation s'élèvent à 20 euros (inclus trois repas). Possibilité d'héberger quelques participants pour la nuit du samedi à dimanche.

Attention ! Le nombre de participants est limité à 24, admission dans l’ordre d’arrivée des chèques de participation, limite d’inscription fixée au 10 janvier..
Pour toute question et inscriptions : odfts2010 AT free.fr

jeudi 21 janvier 2010

Les avions japonais - 2nd Guerre Mondiale - (2)

Historine poursuit son étude des avions japonais de la 2nd Guerre Mondiale. Beaucoup sont connus par leur surnom "allié" et bien peu par leur désignation officielle. Historine va donc essayer de vous donner un panorama le plus complet possible.

Bonne lecture.

Les avions japonais :
Chaque avion possède souvent 2 noms : son surnom japonais et son surnom américain. Les Japonais surnommaient leurs avions selon le système suivant :
•    Chasseurs : phénomènes météos.
•    Chasseurs embarqués et hydravions de chasse : noms terminant en pu ou fu (vent).
•    Intercepteurs : noms terminant en den (éclair).
•    Chasseurs de nuit : noms terminant en ko (lumière).
•    Bombardiers - torpilleurs : noms de montagne.
•    Avions de reconnaissance : noms de nuages
•    Bombardiers : noms d'étoiles (sei) ou de constellations (zan).
•    Patrouilleurs : noms de mers et d'océans.
•    Transporteurs : noms de cieux
•    Avions d'entraînement : noms de d'arbres, de plantes et de fleurs.
•    Divers : noms de paysage.

Claude - Mitsubishi A5M
De leur côté, les américains désignaient chaque modèle qu'ils rencontraient par un nom de code pour se retrouver dans les désignations japonaises :

Betty - Mitsubishi G4M
•    chasseurs : noms masculins
•    bombardiers: noms féminins
•    avions d'entraînement : noms d'arbres
•    planeurs: noms d'oiseaux.

Les désignations comprenaient :
•    un lettre indiquant le type de l'avion
•    un chiffre indiquant le numéro d'ordre de l'avion dans ce type
•    une lettre indiquant le fabriquant
•    un chiffre indiquant le numéro de version

Kawanishi H8K2 EMILY
Par exemple le Nakajima E8N1 était un avion de reconnaissance (E), le 8e de l'aviation, construit par Nakajima, dans sa 1re version.

Nakajima E8N1
Ci-dessous la correspondance des lettres utilisées pour le type :
•    A Chasseur embarqué (exemple: Mitsubishi A5M Claude)
•    B Bombardier d'attaque embarqué (exemple: Nakajima B5N Kate)
•    C Avion de reconnaissance (exemple: Nakajima C6N Myrt)
•    D Bombardier embarqué (exemple: Yokosuka D4Y Judy)
•    E Hydravion de reconnaissance (exemple: Watanebe E9W Slim)
•    F Hydravion d'observation (exemple: Mitsubishi F1M2 Pete)
•    G Bombardier d'attaque (exemple: Mitsubishi G4M Betty)
•    H Hydravion (exemple: Kawanishi H6K Mavis)
•    J Chasseur basé à terre (exemple: Nakajima J1N Irving)
•    K Avion d'entraînement
•    L Transport
•    M Avion à flotteurs particulier (exemple: Aichi M6A)
•    MX Avion d'emploi particulier (exemple: Yokosuka MXY-7 Baka)
•    N Chasseur amphibie
•    P Bombardier (exemple: Yokosuka P1Y1 Frances)
•    Q Avion de patrouille
•    R Avion de reconnaissance basé à terre
•    S Chasseur de nuit

Mavis - Kawanishi H6K
Ci-dessous la correspondance des lettres utilisées pour le fabriquant :
•    A - Aichi
•    G - Hitachi
•    H - Hiro
•    He - Heinkel
•    J - Nihon Kogata
•    K - Kawanishi
•    M - Mitsubishi
•    N - Nakajima
•    P - Nihon
•    S - Sasebo
•    Si - Showa
•    W - Watanabe
•    Y - Yokosuka
•    Z - Mizuno

Nakajima C6N Myrt 

mardi 19 janvier 2010

La bataille de Gettysburg -1er au 3 juillet 1863 - (1)

Historine s'intèresse aujourd'hui à la plus célèbre des batailles de la Guerre de Secession : la bataille de 3 jours à Gettysburg.

Bonne lecture.

La bataille de Gettysburg
Cette bataille s'est déroulée sur 3 jours du 1er juillet 1863 au 3 juillet 1863. Elle a opposé 90 000 nordistes commandés par Meade à 72 000 sudistes commandés par Lee.

Cette bataille a couté aux nordistes 3 155 morts, 14 531 blessés et 5 369 disparus. Les confédérés déplorent eux 4 708 morts, 12 693 blessés et 5 830 disparus (soit environ 23 000 hommes hors de combats de chaque coté). Cette bataille est considérée comme la plus meurtrière de la Guerre de Sécession.

voici l'ordre de bataille des deux armées (celui du Nord est nettement plus détaillé).



lundi 18 janvier 2010

Assemblée Générale d'Historine

Bonjour à tous,

L'AG d'Historine n'a pu se tenir vendredi soir dernier. En effet, nous avons eu la visite d'une journaliste de Sud Ouest et nous avons donc passé la soirée à lui expliquer notre passion, à essayer de lui faire partager notre hobby... Nous attendons avec impatience son papier!

L'AG est donc reportée à vendredi soir prochain (22 janvier 2008). Venez nombreux.

A bientôt.

jeudi 14 janvier 2010

La bataille de Castillon - 17 juillet 1453 - (2)

Historine poursuit son étude la bataille de Castillon qui mit fin à la Guerre de 100 ans. Il est à noter que 1453 est une date charnière dans l'histoire : fin de la guerre de 100 ans, chute de Constantinople (voir l'article d'Historine sur le sujet), "invention" de l'imprimerie par Gutenberg... C'est aussi la fin d'un monde médiéval et la naissance d'un monde nouveau (pour certains auteurs la Renaissance débute à cette date, pour d'autres, elle débute en 1492). Quoiqu'il en soit, cette dernière bataille médiéval est aussi la première de la Renaissance : elle vit la fin de la Chevalerie (Anglaise) et l'avènement de la poudre à canon utilisée non plus pour abattre des murailles mais bien des hommes !!

La bataille de Castillon :
La force montée de Talbot (environ 500 hommes d'armes et 800 archers) passa la Lidoire à gué à 600 mètres à l'ouest du camp français. Les Anglo-Gascons n'avancèrent pas directement sur le camp français en venant de l'ouest, mais opérèrent un mouvement tournant pour attaquer par le sud le camp dans sa plus grande longueur. Tandis qu'il s'approchait des Français, il est possible que Talbot, un vétéran, ait réalisé qu'il s'était gravement trompé sur la situation. Mais rien dans son expérience passé n'aurait pu permettre d'évaluer le grave danger que pouvait constituer le mur de feu d'un tir d'artillerie.

Cette fois-ci, c'était le tour de Talbot d'être surpris. Les canonniers français l'attendaient à l'endroit même où il se trouvait maintenant. Talbot ordonna à ses troupes de mettre pied à terre pour l'attaque, tandis qu'il resta à cheval sur son blanc poulain. L'assaut fut lancé aux cris de "Talbot ! Saint Georges !".

Les Anglo-Gascons qui réussirent à suvivre au tir massif de l'artillerie peinèrent à franchir le fossé et à monter sur le parapet. On raconte que Thomas Evringham réussit à planter sa bannière au sommet du parapet, payant cette gloire de sa vie. Les canons français pilonnaient les attaquants avec un feu d'enfilade à bout portant, mettant plus de gens hors de combat qu'il n'en tuait.

L'attaque en vint au corps-à-corps en plusieurs points. Les Anglo-Gascons, en infériorité numérique certaine, accrurent leur nombre par paquets, au fur et à mesure que troupes à pied arrivaient sur les lieux. Il y a pu avoir finalement près de 4 000 hommes de l'armée de Talbot sur le champ de bataille, un nombre encore insuffisant pour l'emporter dans l'assaut de cette position de campagne préparée à l'avance.

L'artillerie de Talbot ne put jamais arriver à temps. Ils réussirent à continuer la lutte pendant environ une heure, jusqu'au milieu de la journée. A ce moment la cavalerie bretonne apparut sur le flanc des Anglo-Gascons.

Les archers français s'élancèrent hors de l'enceinte du camp, derrière laquelle ils s'étaient abrités au début de la journée, et exploitèrent à fond leur avantage face à un ennemi qui était maintenant en déroute.
 
Tandis que son armée battue cherchait refuge en passant à gué la Dordogne au pas de Rauzan, Talbot fut laissé coincée sous cheval qui avait été abattu par tir de canon. Un archer français, du nom de Michel Pérunin, inscrit son nom dans les annales de l'histoire en achevant le comte d'un coup de hache sur la tête. Le fils de Talbot, Lord l’Isle, fut aussi tué.

Quelques Anglo-Gascons trouvèrent refuge à Castillon; d'autres furent poursuivis jusque dans le villes avoisinantes. Fin terrible pour les anglais qui perdirent une bataille mais surtout un meneur d'homme : J. Talbot.En effet, le 18 juillet, les Français avancèrent quelques pièces d'artillerie sous les murs de Castillon; ce fut suffisant pour obtenir la reddition de la ville. C'est au château de Pressac, à St-Étienne-de-Lisse que fut signée la reddition des Anglais. Le corps de Talbot avait été reconnu par son «héraut». Ses restes furent déposés provisoirement à Notre¬-Dame-de-Colle, sur le champ de bataille puis transportés en Angleterre et inhumés à Witchurch. Talbot disparu, toutes les places tenues par les Anglais capitulèrent rapidement, Bordeaux se rendit sans effusion de sang.

Dans le domaine militaire, cette victoire, fruit d'une conception stratégique nouvelle, met en valeur le rôle important et effrayant de l'artillerie, l'action percutante de la cavalerie quand elle est utilisée au moment opportun. Les chevauchées souvent désordonnées, les volées de flèches sont impuissantes et incapables de mettre le camp français en danger. Toute une conception moyenâgeuse de la guerre s’écroule et montre son insuffisance devant les nouvelles techniques et les nouvelles armes de guerre.

LES FORCES:
Du côté français: 4 000 à 6 000 hommes sous les ordres de Jean Bureau et 1 000 hommes sous les ordres de Jean de Penthièvre, soit en tout 5 000 à 7 000 hommes.
Du côté anglais: 5 000 à 6 000 hommes commandés par John Talbot

LES PERTES:
Pour les Français: environ 100 hommes (estimation).
Pour les Anglais: environ 4 000 hommes, la plupart capturés ou blessés.