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lundi 30 novembre 2009

Les forces polonaises en septembre 1939 (3)

Historine poursuit son étude des forces Polonaises en 1939. Aujourd'hui, nous nous intéressons au combats menés par les forces blindés de la Pologne.

Bonne lecture.

Les forces blindées Polonaises : une histoire mouvementée.
Les premier et deuxième bataillons blindés:
Le 7TP équipa notamment deux bataillons de tanks légers, chacun de 49 tank (le premier et le second bataillon de tank léger).
Deux compagnies de tanks légers furent également improvisées pour la défense de Varsovie (la 5ème avec 11 7TP double tourelle et la 11ième 11 7TP à peine sortis d'usine)

Le 3ème bataillon blindé de Varsovie:
- 1 bataillon de char léger, 49 chars 7TP
Ce bataillon dédié au départ au corps d’intervention, passe sous l’armée Odwodowej et engage le combat à partir du 6 septembre devant Varsovie. Au cours des différents engagements du 8 au 12, le bataillon est complètement désorganisé, seulement 20 chars se regroupent et continuent à combattre du 13 au 20/09 dans la région de Tomaszow Lubelski. Le dernier jour, les derniers véhicules sont perdus et les troupes sous le général Piskor se rendent, les éléments perdus en cours de route se sont associés à divers groupes en mouvement ou se sont repliés vers Varsovie ou vers les frontières.
-La 1ère compagnie de char léger du commandement de la défense de Varsovie du 3ème bataillon blindée, 11 chars 7TP à deux tourelles.

Ces chars appartenaient à un centre d’entrainement près de Varsovie. Normalement réservées à l’entraînement car désuets, ils furent utilisés pour la défense ultime.Elle combat du 8 au 12/09. Fondue ensuite avec la 2ème compagnie de char léger du Commandement de la défense de Varsovie (11 chars 7TP alors en cours de finition à chez PZInz), à partir du 15/09, elle patrouille à Wola et combat jusqu’à la fin.

La bataille de Piotrkow
Le gouvernement Polonais avait anticipé que la principale attaque viendrait de la Silésie vers Varsovie. Il avait positionné l'armée Prusy sur cette axe (3 DI et une brigade de cavalerie). Mais les Polonais ont été choqués par la rapidité de l'avance allemande, et l'armée Prusy n'était que partiellement mobilisée.

La menace principale venait de l'avance rapide de la 4ème et de la 1ère panzer division vers Piotrkow. Une contre attaque désorganisée fut menée par des éléments de la 19ème division d'infanterie près de la ville au matin du 5 septembre. Mais les Allemands employèrent la mobilité de leurs panzers pour repousser les attaques et trouver les failles dans le dispositif Polonais.


La bataille de Piotkrow impliqua plusieurs combats entre les formations blindées polonais et allemands. Avec l'arrivée du deuxième bataillon de tank pour renforcer la ville, les 7TP réussirent à détruire 17 tanks, deux canons automoteurs et 14 auto blindées, pour seulement 2 chars polonais détruits. Mais les tanks Polonais ne furent jamais regroupés en force pour pouvoir inquiéter les Allemands. Et l'effet fut négligeable sur la bataille. Le 5 au soir, les deux panzer divisions avaient passé Piorkow, et les défenses de Varsovie était en train de s'écrouler.

La fuite vers la Roumanie
Après l'attaque de la Pologne par l'armée Rouge, le 17 septembre, Rydz-Smigly ordonna à toutes les unités Polonaises pouvant le faire de retraiter en Roumanie, afin, une fois regroupées, de continuer la lutte en France.Mais peu de groupes armées recurent l'ordre et l'invasion par les soviétiques coupait justement les voies vers la Roumanie. L'armée Krakow était à une distance raisonnable de la frontière. Le fuel fut collecté de tous les véhicules disponibles et attribué aux unités de tanks, notamment la récente brigade mécanisée de Warsovie et le premier bataillon de tank.

Ces unités tentèrent des percées des lignes allemandes près de Tomaszow Lubelski.L'attaque fut partiellement réussie à travers les rangs de la 4ème division légère d'infanterie. Mais les contre atttaqeus de la 2 PzDiv empêchèrent un passage en force des Polonais.

Ces attaques autour de 20 septembre constituèrent les plus grands engagements de char de la guerre de pologne. Mais les échecs conduirent l'armée Krakow à la rédition le 20 septembre.

vendredi 27 novembre 2009

Historine à Statéjeux

Bonjour à tous,

Demain Historine sera présente au salon Stratéjeux. Nous jouerons tout le Week End à Fow, FoG, WoW (on va tester la version 2nd Guerre Mondiale). Vous pouvez donc venir nous voir, jouer et participer ... Nous vous attendons avec grand plaisir.

Pour mémoire, Statéjeux est une création d'Historine. Nous avons crée le salon en 2003 et l'avons organisé 3 ans de suite avant de laisser la place à l'association Stratéjeux. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que nous participons à ce salon...

A demain.

mardi 24 novembre 2009

La 4ème Division Blindée Canadienne (1)

Historine s'intéresse aujourd'hui à l'histoire de la 4ème Division Blindée Canadienne. vous trouverez ci après, un fichier excel vous permettant de construire une liste d'armée en FoW pour cette divison.

La 4ème DB canadienne (fichier à télécharger)
Mobilisée en septembre 1940, la 4e Division blindée canadienne comportait dans son ordre de bataille les 10e, 11e et 12e Brigades d'infanterie. En 1942, Ottawa prit la décision de transformer la division en une formation blindée, ce qui exigea une dose considérable de réorganisation ainsi qu'un nouvel entraînement complet.

Une division blindée n'était constituée que de deux brigades (dans le cas de la 4e Division blindée, c'étaient les 3e et 4e Brigades blindées canadiennes), et donc seuls six des neuf bataillons d'infanterie devinrent des régiments blindés, les trois autres étant intégrés à d'autres formations. La transformation de cette division d'infanterie en division blindée - réalisée en à peine cinq mois - fut l'oeuvre du major-général F.F. Worthington, connu de tous sous le sobriquet de Worthy, le fondateur du Corps blindé royal canadien.



21e Régiment blindé (Govemor General's Foot Guards)
En 1943, une nouvelle réorganisation eut lieu quand une brigade d'infanterie (la 10e) remplaça une des brigades blindées dans chaque division blindée. Ce changement ne laissa à la division qu'une brigade blindée, la 4e, et une unité de reconnaissance blindée, le South Alberta Regiment. C'est dans cette configuration que la division allait combattre sur le Front de l’Ouest Européen.

22e Régiment blindé (Canadian Grenadier Guards)
4e Division blindée  
o 29e régiment de reconnaissance (South Alberta Regiment)

o 4e Brigade blindée
   • 21e Régiment blindé (Govemor General's Foot Guards)
   • 22e Régiment blindé (Canadian Grenadier Guards)
   • 28e Régiment blindé (British Columbia Regiment)
   • Lake Superior Regiment (Motorisé)

28e Régiment blindé (British Columbia Regiment)
o 10e Brigade d'infanterie
   • 10e compagnie indépendante de mitrailleuses (New Brunswick Rangers sur ben carrier)
   • Lincoln and Welland Regiment

   • Algonquin Regiment

   • Argyll and Sutherland Highlanders of Canada (Princess Louise's)


o 15e régiment de campagne  (24* 25 Pdr)
o 23e régiment de campagne (automoteur 24* sexton) 
o 5e régiment antichar  (24 x M10C 17 pdr; 24 x 17 pdr tractés)
o 8e régiment de D.C.A. légère (24 x 40mm autoportés; 12 x 40mm tractés)

lundi 23 novembre 2009

La 13e Demi Brigade de la Légion Etrangère (3)

Historine termine son étude de Bir Hakeim / 13ème DBLE en tirant le bilan de la bataille.

Bonne lecture.

Le bilan de Bir-Hakeim :
En ce qui concerne les pertes infligées à l'ennemi, il existe un inventaire indiscutable des matériels détruits.  Sont restés sur le terrain : 52 chars, 11 automitrailleuses, 5 canons automoteurs, plus 7 avions abattus par la D.C.A., homologués (les Britanniques étaient plus sévères sur les règles d'homologation), plus 3 avions abattus, probables.  En réalité, beaucoup d'autres avions allemands ont été abattus au-dessus de Bir Hakeim, mais le plus souvent par la chasse anglaise.


Nous connaissons avec précision le nombre de prisonniers capturés et remis aux Britanniques:
-  9 officiers, 140 sous-officiers et soldats italiens,
-  Un officier, 122 sous-officiers et soldats allemands.
 
Il n'existe pas de recensement précis des pertes en tués et blessés des Allemands et des Italiens.  Ce que l'on peut dire, c'est qu'elles ont été importantes parce que les effectifs allemands et italiens engagés dans l'attaque d'abord, dans le siège de Bir Hakeim ensuite, ont été nombreux; au total, plus de 30 000 militaires allemands, de l'Afrika Korps, et italiens ont été engagés dans la bataille de Bir Hakeim, entre le 27 mai et le 10 juin 1942, ce qui est considérable, en face de 3 700 hommes et explique les pertes allemandes et italiennes, en tués et en blessés. Du côté de l'Axe, les pertes sont les suivantes (estimation) : environ 3 300 hommes ont été tués, blessés ou ont disparu.
Pour les Français, les pertes en matériels lourds sont sévères: plus de la moitié de notre matériel lourd détruit sur le terrain et le reste abandonné sur place. Au contraire, presque tout le matériel léger - armes d'infanterie a été sauvé. (40 canons de 75, 5 de 47, 8 Bofors de perdus selon les décomptes).
Les pertes en hommes se sont élevées à 99 tués et 109 blessés pendant le siège, 72 tués et 21 blessés relevés pendant la sortie.  Quand les pointages ont été terminés, quelques jours plus tard, après les appels dans chaque unité, on a constaté qu'il manquait 763 disparus!
 
Que sont devenus ces 763 hommes ? Environ 600 prisonniers ont été capturés le 11 juin par les Allemands.  Pour la plupart, c'étaient des hommes égarés dans la sortie qui étaient rentrés dans Bir Hakeim après avoir erré dans la nuit.  Le 11 juin, les Allemands ont lancé leur dernière attaque.  Rommel rappelle dans ses mémoires qu'il s’est encore battu ce jour-là à Bir Hakeim contre ces éléments isolés qui étaient revenus et qui ont livré un dernier combat, sans doute décousu, puisqu'ils n'étaient plus en unités constituées.  Sur ces 600 prisonniers, 147 exactement sont morts quelques jours plus tard dans un bateau qui les transportait de Benghazi vers l'Italie et qui a' été torpillé par un sous-marin britannique.

Le nombre de prisonniers français arrivés dans les camps de prisonniers en Italie est à peu près de 450, dont la plupart s'évaderont en 1943 quand l'Italie déposera les armes.  Il reste donc 160 vrais disparus dont on ignore pour toujours quel a été le sort ! La plupart ont été blessés dans la sortie et sont sans doute morts sur le terrain parce que personne ne les a relevés.  Ce sont aussi des hommes qui, ayant réussi leur sortie, ont manqué le rendez-vous dans la nuit, ont tenté leur chance isolément ou par petits groupes et sont morts de soif ou dans des combats individuels, répétant l'histoire de la patrouille perdue.
Au total, tous comptes faits, quand la première brigade est mise au repos en Egypte,  elle a perdu de 450 à 500 morts, autant de prisonniers, et à peu près autant de blessés graves, évacués à dans les hôpitaux.  Sur les 3 700 hommes engagés dans la bataille, les pertes s'élèvent environ à 1 500.

jeudi 19 novembre 2009

Les forces polonaises en septembre 1939 (2)

Historine poursuit son étude des forces polonaises (blindées ou non). Aujourd'hui, nous vous donnons l'Ordre de Bataille des forces Polonaises en septembre 1939.

L'armée polonaise

Armée de Narew
Cette armée commandée par le général Miot-Fijalkowski est basée, sur la frontière sud est avec la Prusse, sur la rivière Narew entre Suwalki, Bialystok et la rivière Bug .
•18e Division d'infanterie
•33e Division d'infanterie
•Brigade de cavalerie Souwalki
•Brigade de cavalerie Podlaska


Armée de Modlin
Cette armée commandée par le général Emil Krukowicz-Przedrzymirski (Emil Karol Przedrzymirski de Krukowicz) est basée, sur la frontière sud avec la Prusse, entre la rivière Narew et Modlin face à la 3e Armée Allemande.
•8e Division d'infanterie
•20e Division d'infanterie
•Brigade de cavalerie Mazovie
•Brigade de cavalerie Nowogrod


Armée de Pomérélie
Cette armée commandée par le général Władysław Bortnowski est basée, dans le corridor de Dantzig (en Pomérélie), face aux 3e et 4e Armées Allemande.
•4e Division d'infanterie
•9e Division d'infanterie
•15e Division d'infanterie
•16e Division d'infanterie
•27e Division d'infanterie
•Brigade de cavalerie Pomérélie

 soldats allemands de la 28e DI avec officier polonais prisonnier

Armée de Poznan
Cette armée commandée par le général Kutrezeba est basée, sur la frontière ouest avec l’Allemagne, sur la rivière Warthe et les villes de Gnesen et Poznan face aux 4e et 8e Armées Allemande.
•14e Division d'infanterie
•17e Division d'infanterie
•25e Division d'infanterie
•26e Division d'infanterie
•Brigade de cavalerie Grande Pologne
•Brigade de cavalerie Podolie


Armée de Łódź
Cette armée commandée par le général Juliuz Carol Rommel est basée, sur la frontière sud-ouest avec l’Allemagne, dans les régions de Łódź et Wielun, face à la 10e Armée Allemande.
•2e Division d'infanterie
•10e Division d'infanterie
•28e Division d'infanterie
•30e Division d'infanterie
•Brigade de cavalerie Confins
•Brigade de cavalerie Wolhynie


Armée de Cracovie
Cette armée commandée par le général Antoni Szylling est basée, sur la frontière sud avec l’Allemagne et la Slovaquie, dans les régions de Cracovie et Czestochowa, face aux 10e et 14e Armées Allemande.
•6e Division d'infanterie
•7e Division d'infanterie
•21e Division d'infanterie
•23e Division d'infanterie
•45e Division d'infanterie
•55e Division d'infanterie
•Brigade de cavalerie Cracovie


Armée des Carpates
Cette armée commandée par le général Kazimierz Fabryci (Fabrycy) est basée, sur la frontière sud avec la Slovaquie, dans la région des Carpates entre la Vistule et la San et la ville de Przemysl à la 14e Armée Allemande.
•11e Division d'infanterie
•24e Division d'infanterie
•38e Division d'infanterie
•2e Brigade de montagne
•3e Brigade de montagne

Armée de Prusse
Cette armée commandée par le général Stefan Dab-Biernacki est basée, en réserve, au centre de la Pologne dans les régions de Piotrkow, Deblin et Gora-Kalvaria.
•3e Division d'infanterie
•12e Division d'infanterie
•13e Division d'infanterie
•19e Division d'infanterie
•29e Division d'infanterie
•36e Division d'infanterie
•Brigade de cavalerie Wilna

Groupement Pyskor
Ce groupement est basée, en réserve, au centre de la Pologne dans les régions de Deblin, Gora-Kalvaria et Brest-Litowsk entre la Vistule et le Boug.
•39e Division d'infanterie
•3e Brigade blindée Varsovie


Groupement Wyskow
Ce groupement commandée par le général Stanislaw Skwarczinski est basée, en réserve, au centre de la Pologne au nord de Varsovie.
•1e Division d'infanterie
•35e Division d'infanterie
•41e Division d'infanterie

Divisions esseulées
•5e Division d'infanterie vers Kutno
•44e Division d'infanterie vers Kutno
•22e Division d'infanterie vers Przemysl
•38e Division d'infanterie vers Przemysl

mercredi 18 novembre 2009

Le Krak des Chevaliers

Historine poursuit son études des forteresses au temps des croisades. Nous terminons aujourd'hui par la plus emblématique d'entres elles : le fameux Krak des Chevaliers.

Bonne lecture.

Le Krak des Chevaliers ou Krak de l'Hospital :
Le terme « krak » dérive du syriaque karak signifiant « forteresse », Qal`at al-Hosn (La forteresse imprenable) ou Hisn al-Akrād (forteresse des Kurdes) est un château fort datant de l'époque des croisades. Il est situé dans l'ouest de la Syrie, sur les derniers contreforts du jabal Ansariya.

Les chevaliers de l'Hôpital (ou hospitaliers) gérèrent le fort de 1142 à 1271, date de sa conquête par Az-Zâhir Rukn ad-Dîn Baybars al-Bunduqdari (Baybars Ier), sultan des Mamelouks. Cette conquête mit fin à 129 ans d'invincibilité du fort. Depuis 2006, le krak des chevaliers est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO.

La première croisade
En janvier 1099, à l'arrivée de la première croisade, la garnison kurde fut évincée par Raymond de Saint-Gilles qui abandonna les lieux presque immédiatement, son objectif étant Jérusalem. Il tenta en vain de reprendre la forteresse en avril 1102 et c'est finalement Tancrède, le régent d'Antioche, qui s'en empara en 1110 et y installa une garnison franque sous l'autorité du comte de Tripoli. En 1115, une offensive d'Arslan, l'émir d'Alep, fut repoussée.

Au fil des années, l'importance du krak des Chevaliers crut parallèlement à l'influence des croisés vers l'est mais le coût de sa maintenance conduisit Raymond II à le confier à la garde des Hospitaliers (1142). C'est de cette époque que date le nom « krak des Chevaliers ».
Sous l'impulsion des Hospitaliers, plusieurs autres ouvrages défensifs furent construits dans les environs et le Krak des Chevaliers fut dès lors relié par signaux de feu et par pigeons voyageurs aux fortifications d'Akkar et Chastel Rouge (hospitaliers) et de Chastel Blanc et Arima (templiers).

La deuxième croisade
À partir du milieu du XIIe siècle, suite à la chute des Seldjoukides, aux victoires de Zengi sur les croisés (perte d'Édesse), à l'échec du siège de Damas par la deuxième croisade, et à l'arrivée au pouvoir de Nur ad-Din, un front musulman uni se dessina et la pression sur les croisés - et donc sur le Krak des Chevaliers - se fit plus forte.
 
En 1157, un important tremblement de terre ébranla le château et Raymond du Puy, le grand maître des Hospitaliers, le fit restaurer et agrandir grâce à un financement du roi de Bohême. Ce fut la première d'une série de quatre phases de travaux qui s'échelonnèrent sur un siècle et demi (1144–1170, 1170–1202, 1250–1271 et 1271–1285). En 1163, Nur ad-Dîn tenta de s'emparer du Krak mais son armée fut mise en déroute au pied même de la forteresse par une attaque surprise de la cavalerie franque qui poursuivit et décima les fuyards. Un second siège échoua aussi en 1167.

Un second tremblement de terre (1170) ayant causé des dégâts considérables, le krak des Chevaliers fut reconstruit et consolidé en incluant de nombreux éléments d'architecture militaire empruntés aux Byzantins. Saladin eut beau infliger de nombreuses défaites aux croisés, il ne put s'emparer du krak des Chevaliers. À sa mort, en 1193, l'unité des musulmans se fragmenta et le danger se fit moindre pour la forteresse qui entra alors dans son âge d'or, couvrant une surface totale de 2,5 hectares protégée par deux enceintes concentriques entièrement indépendantes. Le krak hébergeait une garnison de 2000 hommes et possédait des vivres pour cinq ans.

La chute du krak
Au début du XIIIe siècle, plusieurs attaques furent repoussées (1207, 1218) et, en 1223, la forteresse servit de point de rassemblement à une armée franque réunie pour attaquer Hama. D'autres attaques eurent encore lieu, toutes aussi stériles que les précédentes.
Vers la seconde moitié du XIIIe siècle, cependant, l'essoufflement du mouvement croisé avait réduit la garnison à moins de 300 hommes, la citadelle étant tenue par l'ordre militaire des Hospitaliers et, avec l'arrivée au pouvoir de Baybars, sultan des Mamelouks, les territoires sur lesquels le krak levait traditionnellement tribut étaient passés en mains ennemies. Ce n'était désormais plus qu'une question de temps avant que Baybars lui-même ne vienne attaquer la forteresse, ce qu'il fit en 1271. La première enceinte céda mais le sultan ne put malgré tout s'emparer du krak que par la ruse : il envoya une fausse missive, émanant prétendument du Grand Maître des Templiers, enjoignant aux assiégés de se rendre. Ceux-ci négocièrent leur vie contre la promesse de retourner dans leur pays d'origine et, le 8 avril, la citadelle changea de mains.

Après les croisades
Les Mamelouks utilisèrent et modifièrent le krak des Chevaliers en renforçant notamment le flanc sud et en ajoutant un hammam et un aqueduc, mais son intérêt stratégique diminua parallèlement à la menace franque. Les invasions mongoles de Tamerlan (1400-1401) et celles des Ottomans en 1516 ignorèrent même le site. Par la suite, le fort fut connu sous le nom de Qala’at al-Hosn.

mardi 17 novembre 2009

Les forces polonaises en septembre 1939 (1)

Historine, avec la sortie prochaine de l'Early War en FoW, s'intéresse aux forces blindées polonaises de septembre 1939.Voici aujourdh'ui une première approche des différents blindés en service.

Bonne lecture.

Les forces blindées polonaises:
En 1939, les forces blindées polonaises ne constituent pas un adversaire de taille. Elles sont en effet organisées sur le modèle français en petites unités réparties dans les formations d'infanterie, avec quelques unités indépendantes qui ne disposent pas de la puissance de feu nécessaire pour pouvoir se mesurer utilement aux grandes unités de chars allemandes et soviétiques. Seuls les 1 200 excellents canons antichars Bofors de 37 mm représentent une menace pour les chars ennemis, T 26, BT ou PZKW I et II.

Types de chars
Samoched Panzerny wz 34
Poids : 2,4 tonnes
Vitesse : ?
Armement : 1 mitrailleuse de 7,92 et 1 canon Puteaux modèle 18. Ce char ne fut construit qu'à 80 exemplaires


Samoched Panzerny 7 TP
Poids : 6 tonnes
Vitesse : ?
Blindage : ?
Caractéristiques : Char dérivé du Vichers de 6 tonnes britannique, il était doté de deux tourelles armées chacune d'une mitrailleuse.


Samoched Panzerny 7 TP jw.
Poids : ?
Vitesse : 32 km/h
Blindage max. : 17 mm
Armement : 1 canon de 37 mm et 2 mitrailleuses
Modèle dérivé du Vickers E, construit à 135 exemplaires.


Samoched Panzerny TK 3
Celui-ci pouvait être comparé au Panzer I. Très légèrement blindé et avec une puissance de feu limitée, il reste inférieur aux chars allemands car, contrairement à ces derniers, son armement est placé en casemate et non en tourelle.


Samoched Panzerny TKS
Version améliorée du TK, cet engin est armé d'un canon de 20 mm et doté d'un blindage de 8 mm. Son moteur de 45 cv lui permet d'atteindre une vitesse maximum de 46 km/h. Ces engins vont combattre non sans succès contre la 2. Panzer-Division.


R35
50 chars R35 sont a priori présents en Pologne au début de la campagne. Les R35 sont rassemblés au sein du 21ème bataillon Czolgów Lekkich (bataillon de chars légers) avec 45 chars. Cette unité ne verra pas le feu mais sera évacué en roumanie. Avec les 5 R35 restants et 3 Hotchkiss H35 présents en Pologne pour évaluation, il sera formé une compagnie imporvisée qui prendra part à la bataille de  Kamionka Strumillowa le 22 septembre 1939 au sein du groupement « Dubno ». Une compagnie de la 44ème DI allemande fut attaquée victoriseusement, les allemands perdant un véhicule et 87 prisonniers.

lundi 16 novembre 2009

La 13e Demi Brigade de la Légion Etrangère (2)

Historine poursuit son étude de la 13e DBLE et plus particulièrement l'épisode fondateur du mythe : la bataille de Bir Hakeim.

En voici l'ordre de bataille.

Bonne lecture.

La 13e Demi Brigade de la Légion Etrangère:
Première Brigade Française Libre Indépendante
Désert de Libye - Bir Hakeim - Décembre 1941

Commandant la 1re BFL : Général Koenig
Chef d'Etat-Major : Colonel Masson
Compagnie de QG 51 : Lieutenant Olivier

Premier Groupement : Lt-Colonel Amilakvary  (Demi Brigade de Légion Étrangère)
2e Bataillon de Légion Etrangère : Commandant Babonneau
3e Bataillon de la Légion Etrangère : Commandant Puchois

Deuxième Groupement : Lt-Colonel de Roux  (Demi Brigade Coloniale)
Bataillon de Marche n°2 : Commandant Amiel
Bataillon du Pacifique : Lieutenant-Colonel Broche
1e Bataillon d'Infanterie de Marine : Commandant Savey

1er Régiment d'Artillerie : Commandant Laurent Champrosay
1er Bataillon de Fusiliers-Marins (D.C.A.) : Capitaine de corvette Amyot d'lnville
22e Compagnie Nord-Africaine : Capitaine Lequesne
1e Compagnie Anti-Chars : Capitaine Jacquin
1e Compagnie de Sapeurs-Mineurs : Capitaine Desmaison

1e Cie Transmissions : Capitaine Renard
101e Cie Auto : Capitaine Dulau
1er Atelier Lourd de Réparations Auto : Capitaine Bell
Intendance : Intendant Bouton
Gr. Exploitation n°1 : Capitaine de Guillebon
Groupe Sanitaire Divisionnaire n°1 : Médecin-Cdt Vignes
Ambulance Chirurgicale Légère : Médecin-Cap. Guillon
Hôpital de campagne Hadfield-Spears : Médecin-Cdt Fruchaud
Services divers : matériel, parcs, trésor, poste, prévôté, justice militaire, aumônerie, dépôts, centres d'instruction, etc...
Soit au total 5 109 hommes.



Les 3 700 hommes qui s'établissent à Bir Hakeim sont :
- 4 bataillons d'infanterie dont 2 de légion étrangère (les 2e et 3e bataillons de la 13e demi-brigade de la légion étrangère dont le 1er bataillon appartient à une autre brigade qui n'est pas à Bir Hakeim) et 2 bataillons de coloniaux (le bataillon de marche numéro 2, formé en Oubangui et au Tchad, et un autre bataillon colonial qui vient de beaucoup plus loin, le bataillon du Pacifique, formé en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti).  Il faut ajouter un demi bataillon , le bataillon d'infanterie de marine qui fusionnera plus tard avec le bataillon du Pacifique.

- 1 régiment d'artillerie : le 1er  régiment d artillerie coloniale, admirablement commandé, équipé de canons français de 75 mm tractés.

- 1 bataillon de fusiliers marins, spécialisé dans la défense contre les avions, servait à Bir Hakeim l'artillerie anti-aérienne bien équipée de canons de 40 mm automatiques Bofors.
- S'y ajoutent, naturellement, des unités du train, du génie, des transmissions et aussi des services d'intendance, de santé (il y a une antenne du service de santé dans Bir Hakeim), l'essentiel des services de la brigade - dont l'ambulance chirurgicale - restant avec l'échelon arrière.
 
Tout ce monde s'installe dans Bir Hakeim avec un armement un peu hétéroclite mais qui représente une grosse puissance de feu, par exemple des pièces d'artillerie de 75 mm françaises sur pneus tractées par des tracteurs spéciaux fournis par les Anglais, des pièces de 75 antichars par de simples camions: il y avait au total 70 pièces de 75 dans la défense antichars des bataillons et dans les batteries du 1er régiment d'artillerie et 12 canons Bofors de DCA.

vendredi 13 novembre 2009

Enfin, l'early !!

Nous avons enfin une date de sortie pour la période Early War en FoW... Pour mémoire, l'aerly War correspond à la période 1939 / mi juin 1941 (avant le déclenchement de Barbarossa on va dire ...). Nous pourrons enfin jouer des frnçais, des polonais, des anglais ou des italiens 1939/1940....

A nous les B1-Bis, les Somua S35, les Pz II ou Pz I, les Tks et autres tankettes polonaises !!

la date de sortie est prévue pour juin 2010!! voir le lien ici. L'information est en fin d'article.

Bon jeu !!

mardi 10 novembre 2009

Les drapeaux des régiments sous Louis XIV

Historine vous met à disposition quelque planches de drapeaux pour les guerres en dentelles....

Bon jeu.