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mercredi 22 juillet 2009

Les carabiniers du 1er Empire

Historine s'intéresse à l'histoire des Carabiniers lors de la période Napoléonienne ...

Bonne lecture.

Les carabiniers
Les carabiniers sont levés en 1691 par Louis XIV avec des hommes choisis parmi l’élite des meilleures troupes françaises. En principe les carabiniers pouvaient combattre à pied, chose qu’ils ont parfaitement réalisé quand ils attaquèrent et capturèrent les portes de Prague en 1741.

A partir de 1763, d’autres régiments de ligne furent désignés pour envoyer des hommes à l’unité à fin d’instruction. En 1768, l’instruction avait lieu à l’école de cavalerie de Saumur. Les états de services des carabiniers sont élogieux. Ils servirent dans toutes les campagnes, se distinguant tant dans les victoires (Fontenoy – 11 mai 1745) que dans les défaites (Minden – 1er août 1759). L’un de leurs plus retentissants exploits fut a capture lors de la bataille de Lawfeld (1er juillet 1747) du général en chef commandant la cavalerie anglaise lord Ligonier.

Durant les guerres napoléoniennes, il n’y eut que deux régiments de carabiniers. En plus de la carabine, les carabiniers étaient armés de deux pistolets et du sabre de cavalerie lourde, modèle An XI.

En 1801, les hommes les plus grands et les plus forts des régiments de cavalerie n°19, 20, 21 et 22 (régiments dissous) furent assignés aux carabiniers à cheval. Malgré ces renforts, en 1803, les carabiniers n’alignaient que deux escadrons par régiment. L’Empereur augmenta ces effectifs en y affectant des jeunes recrues solides et les effectifs passèrent à 4 escadrons.



A Austerlitz (2 décembre 1805) les 1er et 2nd Carabiniers combattirent les dragons et hussards russes avec succès.

En 1809, en l’absence temporaire de la cavalerie de la garde, ils formèrent l’escorte de Napoléon. Ils combattirent les cuirassiers autrichiens à la bataille d’Alt-Eglofsheim (22 avril 1809). Les carabiniers souffrirent face aux uhlans Autrichiens et il fut décidé de les doter d’une cuirasse.



Le grand bonnet à ourson fut abandonné et un nouveau casque leur fut attribué : il consistait en une bombe en cuivre jaune à laquelle étaient adaptés par des rivets une visière et un couvre-nuque également en cuivre. Cet ensemble était surmonté d’un haut cimier de cuivre jaune orné d’une épaisse chenille en crin écarlate ; le tout pesait près de deux kilos.



En 1812 à Borodino les carabiniers se heurtèrent à plusieurs reprises aux cuirassiers, dragons et hussards russes. Ils combattirent vaillamment avant d’être défait par les Chevaliers Gardes et les Gardes du Corps russes, bien aidés il est vrai par une charge malencontreuse des cuirassiers français dans leur dos … La retraite de Russie sonna le glas des deux régiments avec des pertes nombreuses. Ils ne furent plus jamais les mêmes.



En 1813, durant la bataille de Leipzig, ils paniquèrent devant les Hussards Hongrois, s’attirant les moqueries des cuirassiers du 5ème régiment après la bataille.



En 1814, la situation ne s’améliora guère : ils furent plusieurs bousculés par les cosaques et la cavalerie russe.



En 1815, certains carabiniers désertèrent à Waterloo : un capitaine de carabinier averti même Wellington de l’attaque imminente de la Garde. Cependant, les deux régiments se comportèrent honorablement durant la bataille malgré ce fait d’arme peu glorieux.



Chevaux et armement
Avant la désastreuse campagne de Russie, les carabiniers montaient de robustes chevaux aux robes noires. En 1813-1815, les chevaux étaient de robes noires, marrons ou gris foncé. Tous étaient parmi les meilleures bêtes de l’empire.

Uniforme :
Leur uniforme est ainsi décrit dans L’État militaire de l’an X (1802) : « Habit bleu national, parement et revers écarlate, collet bleu, bonnet d’oursin, bandoulière et ceintu¬ron jaunes bordés d’un galon blanc.

Équipage de cheval : selle à la française, t housse bleue bordés d’un galon blanc, une grenade aux coins, les bossettes de - la bride timbrées d’une grenade. »



Le décret du 24 décembre 1809 modifie ainsi leur uniforme : habit blanc, double cuirasse en acier recouvert d’une feuille de cuivre, casque à visière et couvre-nu¬que surmonté d’un cimier de cuivre jaune orné d’une chenille de crin écarlate. Ils sont armés de la carabine, du sabre et d’une paire de pistolets.



En 1806, Napoléon, qui tenait ces « grenadiers de la cavalerie » en haute considération, leur donna son frère Louis pour colonel général de leur ter régiment et son beau-frère Borghèse pour colonel.

Colonels 1804-1815
1er Régiment:
1808 - Francois-Cajetan-Dominique-Phillipe-Andre- Antoine-Vincent-Nicolas-Louis-Gaspard- Melchior-Balthazar Prince Aldobrandini-Borghese
1807 - Francois Laroche
1813 - Francois-Charles-Joseph de Bailliencourt
1815 - Arnaud Roge

2e Régiment:
1803 - Pierre-Nicolas Morin
1807 - Amable-Guy Blanchard
1813 - Marie-Louis-Joseph de Seve
1815 - Francois Beugnat

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