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mercredi 8 juillet 2009

Légion de la Vistule (1)

Historine s'intéresse aujourd'hui aux Polonais sous l'Empire. Voici une brève histoire de la Légion de la Vistule.

Bonne lecture.

Légion de la Vistule.
Les plus nombreux et les plus dévoués à l’Empereur étaient les polonais. Parmi les meilleurs régiments polonais, les 4 régiments de la Vistule se distinguèrent dans bien des campagnes et bien des batailles. Ils servirent dans la plupart des campagnes – Italie, Espagne, Russie 1812, Allemagne 1813, France 1814. En 1812, durant la campagne de Russie, les régiments étaient rattachés à la Garde. Ils eurent de rudes combats à mener notamment à la bataille de la Bérezina, bataille où la division de la Vistule fut pratiquement rayée des cadres. En 1813, les survivants furent amalgamés en un seul régiment à 2 bataillons. Cette brillante unité est rattachée au VIIIe corps polonais commandé par le Général Poniatowski (nommé maréchal de France sur le champ de bataille au soir du 16 octobre 1813). Lors de la campagne de France, le régiment se distingua à la bataille d’Arcis sur Aube le 20 mars 1814. A la fin des hostilités, le régiment est réduit à quelques centaines d’hommes.


Historique :
En 1806, les restes de la légion du Danube (un régiment d’infanterie et un régiment de cavalerie) sous les ordres de Dabowski et Kniaziewicz sont au service du Royaume de Naples. En février 1807, ils sont versés au service de l’Armée Française et envoyé en Silésie. Ces vétérans Polonais forment alors le cœur d’une nouvelle légion Polonaise initialement appelée légion Italo-polonaise (ainsi nommée pour avoir combattue en Italie). Le décret signé par Napoléon ordonne la création de 3 régiments d’infanterie et d’un régiment de cavalerie. En juin 1807, la légion prend part au siège de Klodzko (basse Silésie). Après cette campagne, la légion passe au service de la Westphalie en octobre 1807.

Le 21 février 1808, Napoléon ordonne le retour de la légion en France (à Poitiers). Elle entre officiellement au sein de l’armée française. Dans une lettre à Davout datée du 31 mars 1808, Napoléon renomme la légion Italo-polonaise en légion de la Vistule. Il ordonne aussi que les régiments soient traités à l’identique des régiments français. Le dépôt semble avoir été situé à Sedan. Les français ne peuvent servir au sein de cette unité sauf à des taches précises (fourriers, payeurs…)



Après la bataille de Wagram (1809), il se trouve de nombreux polonais parmi les prisonniers de guerre autrichiens. Un décret du 8 juillet 1809 crée une 2nd légion de la Vistule composée de ceux-ci. Cette seconde légion ne fut jamais à effectif complet et par décret du 12 (ou 15) février 1810, elle fut dissouste et ses effectifs formèrent à la 1ère légion de la Vistule le 4ème régiment.

La légion fut envoyée en Espagne où elle prit par aux sièges de Saragosse et de Sagonte.



En vue de l’invasion de la Russie, la légion fut rappelée d’Espagne au début 1812. le 2 avril 1812, Napoléon décide d’inclure la légion au sein de la Jeune Garde sous les ordres du maréchal Mortier. Les régiments furent formés à 3 bataillons mais ces nouveaux bataillons entrèrent en campagne sans leurs compagnies d’élites. Le 4ème régiment resta lui en Espagne.

La légion participa aux combats de Smolensk, Borodino, Tarutino, Krasnoe et à la Berezina.

Le 18 juin 1813, 1 Régiment à deux bataillons de la Vistule est réorganisé avec les restes de la Légion de la Vistule. Le 15 septembre 1813, la légion combat les russes à Neustadt (près de Dresde). La Légion, est quasiment détruite durant les batailles de Leipzig (15-19 Octobre) et à Hanau.



La Légion est reformée à Sedan au début 1814. Tous les polonais survivants sont regroupés pour recompléter les effectifs de la Légion. A Soissons, le 2 mars 1814, après un dur combat contre les forces russes, 23 Legions d 'honneur (2 officiers et 21 soldats) récompensent leurs efforts. Elle combat ensuite à Reims puis à Arcis-sur-Aube (le 20 mars). A cette bataille, Napoléon trouve refuge dans un carré de la Vistule. La légion combat ensuite à St Dizier.
Durant la campagne de 1815, 325 hommes sous le commandement du Colonel Golaszewski semblent avoir été les derniers à combattre pour Napoléon ( peut être au sein du 3ème régiment étranger formé à cette époque) .



Ce corps fut officiellement dissous le 6 septembre 1815 ; il rentra alors en Pologne en emportant l’aigle (les régiments de la Vistule ne reçurent pas d’aigle entre 1808 et 1814) qui lui avait été donné pendant les Cent Jours ; ceux des Polonais qui restèrent en France concoururent à la formation de la Légion royale étrangère.

Uniforme :
Kurtka bleu ; collet, parements, revers et retroussis jaunes ; shako garni d’une plaque de cuivre en soleil avec le numéro du régiment au centre (une N d’après Christian Blondieau), cordons et raquettes blancs, jugulaires de cuivre, pompon pyramidal ; pantalon collant blanc, demi-guêtres noires ; boutons blancs, portant les lettres WM ("Wislanka Miliaja") et le numéro du régiment ; les grenadiers portaient des épaulettes blanches, les voltigeurs probablement des épaulettes vertes ; capote grise ou bleu foncé.
Equipement et armement pareils à ceux de l’infanterie française.
Il avait été prévu de donner à la 2e légion le cramoisi comme couleur distinctive

Drapeau:
"...à la date du 26 mai 1812 le 1er régiment de la Légion du duché de Varsovie (Légion de la Vistule) possédait encore le drapeau qu'il avait reçu en l' an IX. Ce drapeau réduit a un bâton au bout du quel pendent quelques lambeaux et des écharpes toutes déchirés et dans un trés mauvais état portait un coq sur pavillon français avec l’inscription République française et de l' autre coté Légion Polonaise"

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