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vendredi 24 juillet 2009

Bataille de Zama - la dernière bataille d'Hannibal

Historine explore aujourd'hui la pérode Antique ... voici Zama (202 avant JC).

La bataille de Zama:

En septembre 202 avant J.-C., près de Zama, en Numidie, le consul Scipion affronte Hannibal et les Carthaginois pour une bataille dont doit dépendre le sort tu monde méditerranéen. En portant la guerre contre Carthage sur le territoire africain, Scipion joue avec la chance. Une défaite romaine à Zama pourrait bien anéantir pour toujours les desseins de Rome. Mais, grâce à la tactique originale qu'il adopte sur le champ de bataille, le jeune consul offre à sa patrie une victoire incontestable, qui lui assure une suprématie définitive sur la Méditerranée.



Sur proposition d’Hannibal les deux généraux se rencontrent, en tête à tête, à mi chemin de leurs troupes. Ils renvoient leurs escortes et pendant un long moment, s'entretiennent avec l'assistance d'interprètes. Le général Carthaginois propose au Romain de nouveau un traité de paix que Scipion et Sifax avaient discuté auparavant. Au refus de Scipion, qui considérait comme révolu le temps de la paix, ils se séparent et rejoignent chacun son camp.



Au matin du lendemain, les deux armées prennent position, prêtes à l’affrontement. Hannibal présente ses troupes d’une manière qui bouleverse les règles courantes de la stratégie militaire en positionnant son armée sur trois rangs. Le troisième rang, composé de vétérans de la campagne d'Italie, à plus de 200 mètres de l'autre servait de réserve, utilisable en renfort. Il fait placer en première ligne 80 éléphants, en deuxième ligne les mercenaires gaulois et ligures, Aux deux ailes se trouve la cavalerie; à droite, celle des Carthaginois, à gauche, celle des Numides, commandée par le roi des Masaesyles, Syphax.



Le plan d'Hannibal consiste à faire charger les éléphants, puis envoyer les mercenaires gaulois et ligures dans un premier assaut qui doit affaiblir les Romains, ensuite faire intervenir la ligne des Carthaginois beaucoup plus solide et, enfin, les vétérans italiens pour assurer la victoire.



A la vue du plan de bataille carthaginois, Scipion change radicalement la manière de disposer ses troupes. Rompant avec la formation compacte en quinconce de l'infanterie, utilisée par l'armée romaine, Scipion laisse des passages libres entre les manipules (unités tactiques de la légion) et place dans ces intervalles des vélites, ou soldats d'infanterie légère qui pourront évoluer facilement et désorienter les éléphants. À l'aile gauche, il dispose la cavalerie romaine sous le commandement de Caio Lelio et, à la droite, la cavalerie des Numides conduite par Masinissa, allié des Romains.

Conformément au plan d'Hannibal la charge des éléphants marque le début du combat. Mais, affolés par le vacarme des clairons et des cors romains, les pachydermes se retournent contre leur propre armée. Seuls quelques-uns continuent à avancer vers les troupes romaines. C'est alors que la disposition adoptée par Scipion montre sa supériorité : les cornacs engagent leurs bêtes dans les passages laissés libres et les vélites peuvent lancer leurs javelots sur les flancs des animaux, exposés des deux côtés à la fois.



Les deux ailes de l'armée d'Hannibal, les cavaleries carthaginoise et numide, font les frais de la débandade des éléphants. Lorsque, à leur tour, les deux infanteries s'affrontent, les forces sont déjà inégales.



Les auxiliaires gaulois et ligures, comme Hannibal l'a prévu ne peuvent longtemps résister et se mettent à reculer vers la troisième ligne, celle des Carthaginois et des Africains. Ceux-ci refusent de leur faire place dans leurs rangs et se battent pour repousser à la fois leurs mercenaires et les Romains.


Scipion adopte ensuite la tactique utilisée par Hannibal lors de la bataille de Cannes : la deuxième et la troisième ligne des légionnaires sont envoyées aux ailes et commencent un mouvement tournant encerclant les Carthaginois qui continuent à se battre contre la première ligne. A partir de ce moment, la victoire est acquise pour les Romains. Privés de l'aide des éléphants, de leur cavalerie, de leurs mercenaires, les Carthaginois prennent la fuite. Environ 20 000 hommes ont péri dans leurs rangs. 10 000 ont été faits prisonniers ainsi que 11 éléphants. Les Romains quant à eux, n’ont à déplorer qu'environ un millier et demi de morts.



La victoire de Zama due essentiellement à l'aide et à la combativité de Masinissa et de ses hommes paya largement à Rome la dette qu'il avait contractée envers elle.

Ayant pu regagner Carthage, Hannibal déclare à ses concitoyens qu'il vient de perdre non une bataille, mais la guerre. Carthage doit accepter un traité de paix désastreux : elle perd l'Espagne, doit livrer sa flotte et ses éléphants de combat, et payer en cinquante annuités une indemnité de 10000 talents (environ 50 millions de francs-or). Revenu à Rome, Scipion célèbre un triomphe magnifique et reçoit de ses soldats le surnom d'Africain.


Hannibal

Carthage fut soumise à céder toutes ses villes de Libye, à restituer tous les prisonniers et esclaves fugitifs, à livrer tous leurs vaisseaux de guerre à l'exception de dix trirèmes, à remettre tous les éléphants, à ne faire la guerre à aucun peuple en dehors de la Libye, en Libye même (ils ne la feront pas sans autorisation); à remettre à Masinissa « les habitations, les terres, les villes et tout ce qui a appartenu à ce roi ou à ses ascendants, à l'intérieur des limites qui leur seront indiquées…. »

Cette dernière clause ne plut guère à Masinissa, la restriction apportée « dans les limites qui seront indiquée » le fit douter du désintéressement de Scipion; il ne l'exprima pas, mais agit, par la suite pour agrandir son royaume, sans tenir compte de ces « restrictions » très vagues.

Il reçut, toutefois, « devant toute l'armée, don de Korta et des autres villes et territoires du royaume de Syphax qui étaient tombés au pouvoir du peuple romain et que le prince massyle joignit désormais au royaume de son père...

Contrairement au traité de paix de la première guerre punique qui sanctionnait les limites entre deux aires d'influence, la paix conclue par les Carthaginois après cette défaite sur leur sol marqua l'hégémonie de Rome sur la Méditerranée occidentale. Carthage perdit l'Espagne et n'eut plus qu'un faible pouvoir de contrôle de sa périphérie proche. Or cette même aire d'influence fut par la suite progressivement grignotée par Massinissa qui profita de l'impuissance de l'ancienne orgueilleuse cité ; toutefois, Carthage entreprit avec succès de développer son agriculture dans sa « chôra » (territoire continental) et se mit à retrouver peu à peu une partie de sa richesse ancienne.

Lors de la troisième guerre punique, Carthage n'était plus une véritable menace pour Rome. Mais celle-ci prit pour prétexte la tentative de riposte des Carthaginois aux grignotages incessants des Numides pour intervenir en Afrique et détruire la ville après un siège de trois ans.

mercredi 22 juillet 2009

Les carabiniers du 1er Empire

Historine s'intéresse à l'histoire des Carabiniers lors de la période Napoléonienne ...

Bonne lecture.

Les carabiniers
Les carabiniers sont levés en 1691 par Louis XIV avec des hommes choisis parmi l’élite des meilleures troupes françaises. En principe les carabiniers pouvaient combattre à pied, chose qu’ils ont parfaitement réalisé quand ils attaquèrent et capturèrent les portes de Prague en 1741.

A partir de 1763, d’autres régiments de ligne furent désignés pour envoyer des hommes à l’unité à fin d’instruction. En 1768, l’instruction avait lieu à l’école de cavalerie de Saumur. Les états de services des carabiniers sont élogieux. Ils servirent dans toutes les campagnes, se distinguant tant dans les victoires (Fontenoy – 11 mai 1745) que dans les défaites (Minden – 1er août 1759). L’un de leurs plus retentissants exploits fut a capture lors de la bataille de Lawfeld (1er juillet 1747) du général en chef commandant la cavalerie anglaise lord Ligonier.

Durant les guerres napoléoniennes, il n’y eut que deux régiments de carabiniers. En plus de la carabine, les carabiniers étaient armés de deux pistolets et du sabre de cavalerie lourde, modèle An XI.

En 1801, les hommes les plus grands et les plus forts des régiments de cavalerie n°19, 20, 21 et 22 (régiments dissous) furent assignés aux carabiniers à cheval. Malgré ces renforts, en 1803, les carabiniers n’alignaient que deux escadrons par régiment. L’Empereur augmenta ces effectifs en y affectant des jeunes recrues solides et les effectifs passèrent à 4 escadrons.



A Austerlitz (2 décembre 1805) les 1er et 2nd Carabiniers combattirent les dragons et hussards russes avec succès.

En 1809, en l’absence temporaire de la cavalerie de la garde, ils formèrent l’escorte de Napoléon. Ils combattirent les cuirassiers autrichiens à la bataille d’Alt-Eglofsheim (22 avril 1809). Les carabiniers souffrirent face aux uhlans Autrichiens et il fut décidé de les doter d’une cuirasse.



Le grand bonnet à ourson fut abandonné et un nouveau casque leur fut attribué : il consistait en une bombe en cuivre jaune à laquelle étaient adaptés par des rivets une visière et un couvre-nuque également en cuivre. Cet ensemble était surmonté d’un haut cimier de cuivre jaune orné d’une épaisse chenille en crin écarlate ; le tout pesait près de deux kilos.



En 1812 à Borodino les carabiniers se heurtèrent à plusieurs reprises aux cuirassiers, dragons et hussards russes. Ils combattirent vaillamment avant d’être défait par les Chevaliers Gardes et les Gardes du Corps russes, bien aidés il est vrai par une charge malencontreuse des cuirassiers français dans leur dos … La retraite de Russie sonna le glas des deux régiments avec des pertes nombreuses. Ils ne furent plus jamais les mêmes.



En 1813, durant la bataille de Leipzig, ils paniquèrent devant les Hussards Hongrois, s’attirant les moqueries des cuirassiers du 5ème régiment après la bataille.



En 1814, la situation ne s’améliora guère : ils furent plusieurs bousculés par les cosaques et la cavalerie russe.



En 1815, certains carabiniers désertèrent à Waterloo : un capitaine de carabinier averti même Wellington de l’attaque imminente de la Garde. Cependant, les deux régiments se comportèrent honorablement durant la bataille malgré ce fait d’arme peu glorieux.



Chevaux et armement
Avant la désastreuse campagne de Russie, les carabiniers montaient de robustes chevaux aux robes noires. En 1813-1815, les chevaux étaient de robes noires, marrons ou gris foncé. Tous étaient parmi les meilleures bêtes de l’empire.

Uniforme :
Leur uniforme est ainsi décrit dans L’État militaire de l’an X (1802) : « Habit bleu national, parement et revers écarlate, collet bleu, bonnet d’oursin, bandoulière et ceintu¬ron jaunes bordés d’un galon blanc.

Équipage de cheval : selle à la française, t housse bleue bordés d’un galon blanc, une grenade aux coins, les bossettes de - la bride timbrées d’une grenade. »



Le décret du 24 décembre 1809 modifie ainsi leur uniforme : habit blanc, double cuirasse en acier recouvert d’une feuille de cuivre, casque à visière et couvre-nu¬que surmonté d’un cimier de cuivre jaune orné d’une chenille de crin écarlate. Ils sont armés de la carabine, du sabre et d’une paire de pistolets.



En 1806, Napoléon, qui tenait ces « grenadiers de la cavalerie » en haute considération, leur donna son frère Louis pour colonel général de leur ter régiment et son beau-frère Borghèse pour colonel.

Colonels 1804-1815
1er Régiment:
1808 - Francois-Cajetan-Dominique-Phillipe-Andre- Antoine-Vincent-Nicolas-Louis-Gaspard- Melchior-Balthazar Prince Aldobrandini-Borghese
1807 - Francois Laroche
1813 - Francois-Charles-Joseph de Bailliencourt
1815 - Arnaud Roge

2e Régiment:
1803 - Pierre-Nicolas Morin
1807 - Amable-Guy Blanchard
1813 - Marie-Louis-Joseph de Seve
1815 - Francois Beugnat

lundi 20 juillet 2009

Historine en vacance

bonjour à tous,

Le blog va être mis un peu au repos ... période estivale oblige : )


Nous reviendrons dès la mi août je pense ... voir avant si on a un peu de temps entre deux séances de plage :p

Bon repos à tous.

jeudi 9 juillet 2009

Légion de la Vistule (3)

Historine termine son étude de la Légion de la Vistule. Voici l'ordre de bataille en 1812 en russie. La division est rattachée à la Garde.

Ordre de Bataille - Août 1812.
Division d’infanterie de la Vistule
Commandant : Général de Division Michel Claparede

GD Claparede

Second : Général de Brigade Chlopicki

GB Chlopicki
Chef d’EM: Colonel Briatte

1st Brigade -
Général de Brigade Chlopicki
1st Régiment de la Vistule
2nd Régiment de la Vistule

2nd Brigade -
Général de Brigade Bronikowski
3rd Régiment de la Vistule

Artillerie:
Artillerie à pied : (4 cannons et 2 howitzers)
Artillerie à pied : (4 cannons et 2 howitzers)

Principales batailles:
- 1er Régiment d’Infanterie de la Legion de la Vistule
28 batailles :
1806 - St.Euphemie, Mangona, et Codron,
1807 - Salzbrunn,
1808 - Mallen, Allagon, Saragosse, Tudela, et Tavenca,
1809 - Saragosse, Alcanitz, Maria, Belchite, et Stella,
1810 - Villet-Checa, 1811 - Tarragona, Murviedra, Gratalope et Fairet,
1812 - Valence, Smolensk, Chirikovo, Borodino, Krimskoie, Voronowo, Beresina, Krasnoie, et Wilna
Colonels: 1808 - Chlopicki, 1809 - Kosinowski, 1811 - Fondzielski, 1812 - Kosinowski



- 2e Régiment d’Infanterie de la Legion de la Vistule
28 batailles:
1808 - Saragosse et Tudela,
1809 - Perdiguera, Santa Fe, Belchite, Aquila, El Fresna, Calatayud, Retascon, Daroca, Ojos Negros et Tremedal,
1810 - Torre la Carcel, Teruel, Villastar, Villel, Lancosa, Tortosa et Fuente Santa,
1811 - Azuara, 1812 - Valence, Smolensk, Woronowo, Beresina, Tarutino, Wilna et Kowno,
1813 - Wittenberg
Colonels: 1808 - Bialowieyski, 1808 - Kosinowski, 1809 - Michalowski ?, 1812 - Chlusowicz, 1812 - Malczewski



- 3e Régiment d’Infanterie de la Legion de la Vistule
10 batailles:
1808 - Saragosse,
1809 - Saragosse,
1812 - Smolensk, Chirikovo, Borodino, Krimskoie, Voronowo, Beresina, Krasnoie, et Wilna
Colonels: 1807 - Swiderski, 1809 - Estko, 1812 - Kosinski, 1812 - Szott (Fondzielski ?)


- 4e Régiment d’Infanterie de la Legion de la Vistule
13 batailles:
1810 - Puebla de Senabria, Benevente, Santa Martha,
1811 - Puebla, Aldea-del-Ponte, Tabara, Salinas et Penareta,
1812 - Tudela, Ontario et Penareta,
1813 - Rogozno et Parkowo
Colonels:1812 - Bronikowski et Estko

L'exploit des Lanciers de la vistule en Espagne :
Bataille d'Albuera – Prise des couleurs de la brigade Colborne par les Lanciers de la vistule (16 mai 1811)
La 2e division d'infanterie du général Stewart, accompagnée d'une batterie du KGL, fait mouvement pour donner assistance aux Espagnols de Zayas. La brigade de Colborne avance déployée en ligne pour faire feu sur le flanc gauche de la colonne française qui attaque. Les Français sont foudroyés et Stewart ordonne la charge. Cependant, à ce moment là, une averse réduit la visibilité, rendant très difficile la mise à feu des mousquets. L'infanterie britannique est déployée en ligne, avec peu ou pas du tout de puissance de feu et ignorante du fait que la cavalerie française, qui a effectué un large mouvement de flanc, se trouve sur sa droite et derrière elle.



A ce moment, le général Latour-Maubourg envoie le régiment de uhlans et le 10e régiment de hussards contre eux. Les trois régiments britanniques (le 3e, le 2/48e et le 66e régiment d'infanterie) sont presque totalement anéantis. Le 31e régiment d'infanterie réussit à former le carré juste à temps pour se sauver de la destruction par les lanciers franco-polonais.



Les uhlans capturent cinq drapeaux et cinq canons de la batterie des KGL. Pendant ce temps, des troupes attaquent un bataillon du 31e, mais sont repoussés. Les uhlans attaquent ensuite une brigade espagnole commandée par le général d'Espana et l'état major de Beresford. Une partie des troupes espagnoles, principalement celles des divisions de Ballesteros et de Lardizabal s'échappent.

Guidon du 2nd escadron des lanciers de la vistule

Légion de la Vistule (2)

Voici la suite de l'étude d'Historine sur la Légion de la Vistule. Aujourd'hui Historine s'intéresse aux Uhlans....

Bonne lecture.

les Lanciers de l’Enfer : les Uhlans de la Vistule
- 1er régiment de lanciers de la Vistule (devient le 7ème régiment de lanciers)
- 2nd régiment de lanciers de la Vistule (devient le 8ème régiment de lanciers)

En 1808, est crée le régiment de lanciers de la Vistule. En septembre 1808, Napoléon promeut 18 hommes des Chevaux Légers de la Garde au grade de sous-lieutenants et les affecte au sein du régiment des lanciers de la Vistule.

En 1809, les Chevaux Légers de la Garde sont transformés en lanciers et ce sont des hommes de la Vistule qui leur servent d’instructeurs.



L’Empereur et ses maréchaux furent si impressionnés par les exploits des lanciers de la Vistule (notamment en Espagne) qu’ils décidèrent d’incorporer cette arme au sein de la cavalerie française. Les instructeurs furent tirés des Lanciers de la Vistule et des Lanciers de la Garde. Le colonel des Lanciers de la Vistule, Jan Konopka, devint l’instructeur en chef de cette arme en charge de l’entraînement des nouveaux régiments crées.



Début 1811 le 1er régiment de lanciers de la Vistule devient le 1er régiment de Lanciers de l’armée française avant de prendre le 7ème rang de l’arme en avril 1811, après la transformation de 6 régiments français. (ce qui au vu de ses états de service est presque une insulte)



Le 2nd régiment de Lanciers de la Vistule est crée en 1811 et presque aussitôt reversé dans l’armée française sous le nom de 8ème Lanciers. Son colonel était Tomasz Lubienski.


2nd régiment de lanciers de la Vistule

Le 13 décembre 1813, Napoléon rassemble les 7ème et 8ème régiments de Lanciers au sein du 8ème régiment. Les officiers du 7ème protestèrent vigoureusement et envoyérent une réclamation à Napoléon. Celui ci accéda à leur requête et ordonna la reconstitution du 7ème régiment de Lanciers avec 3 escadrons de guerre.

En 1814, après l’abdication de Napoleon les 7ème et 8ème Lanciers furent dissous.

En 1815 le 7ème Lancier fut reformé. Cependant, il ne comptait que 13 chevaux pour 350 hommes. En juillet, il combattit à pied prés de Paris et fut précieux au maréchal Davout. Le 7ème régiment fut dissous après la fin des hostilités, faisant partie des unités polonaises ayant refusées de passer au service du Tsar Russe.

Noms offciels du régiment de cavalerie de la Vistule :
- Mars 1808 - Régiment de Lanciers de la Légion de la Vistule
- Juin 1808 - Régiment de Lanciers de la Vistule
- Février 1811 - 1 er Régiment de Lanciers de la Vistule
- Juin 1811 - 7eme Régiment de Chevau-légers Lanciers
- Avril 1815 - 7eme Régiment de Lanciers

Uniforme des Lanciers de la Vistule :
Kurtka bleu ; collet, parements, revers et retroussis jaunes ; pantalon bleu à betes jaunes ; chapska.


Une anecdote :
Peu de temps après la fin des guerres napoléoniennes, le 17ème Dragon léger britannique fut équipée de la lance. La légende veut que durant la guerre de la Péninsule, l’armée anglaise souffrit énormément face aux Lanciers de la Vistule, aussi le 17ème dragon léger, transformé en lancier, voulut les imiter tant au niveau de la compétence qu’au niveau de l’apparence. L’inspiration polonaise est évidente (uniformes, lances, fanions…).
Le 17th lanciers est resté célèbre pour avoir participer à la désastreuse charge de la brigade légère à Balaklava le 25 octobre 1854.

mercredi 8 juillet 2009

Légion de la Vistule (1)

Historine s'intéresse aujourd'hui aux Polonais sous l'Empire. Voici une brève histoire de la Légion de la Vistule.

Bonne lecture.

Légion de la Vistule.
Les plus nombreux et les plus dévoués à l’Empereur étaient les polonais. Parmi les meilleurs régiments polonais, les 4 régiments de la Vistule se distinguèrent dans bien des campagnes et bien des batailles. Ils servirent dans la plupart des campagnes – Italie, Espagne, Russie 1812, Allemagne 1813, France 1814. En 1812, durant la campagne de Russie, les régiments étaient rattachés à la Garde. Ils eurent de rudes combats à mener notamment à la bataille de la Bérezina, bataille où la division de la Vistule fut pratiquement rayée des cadres. En 1813, les survivants furent amalgamés en un seul régiment à 2 bataillons. Cette brillante unité est rattachée au VIIIe corps polonais commandé par le Général Poniatowski (nommé maréchal de France sur le champ de bataille au soir du 16 octobre 1813). Lors de la campagne de France, le régiment se distingua à la bataille d’Arcis sur Aube le 20 mars 1814. A la fin des hostilités, le régiment est réduit à quelques centaines d’hommes.


Historique :
En 1806, les restes de la légion du Danube (un régiment d’infanterie et un régiment de cavalerie) sous les ordres de Dabowski et Kniaziewicz sont au service du Royaume de Naples. En février 1807, ils sont versés au service de l’Armée Française et envoyé en Silésie. Ces vétérans Polonais forment alors le cœur d’une nouvelle légion Polonaise initialement appelée légion Italo-polonaise (ainsi nommée pour avoir combattue en Italie). Le décret signé par Napoléon ordonne la création de 3 régiments d’infanterie et d’un régiment de cavalerie. En juin 1807, la légion prend part au siège de Klodzko (basse Silésie). Après cette campagne, la légion passe au service de la Westphalie en octobre 1807.

Le 21 février 1808, Napoléon ordonne le retour de la légion en France (à Poitiers). Elle entre officiellement au sein de l’armée française. Dans une lettre à Davout datée du 31 mars 1808, Napoléon renomme la légion Italo-polonaise en légion de la Vistule. Il ordonne aussi que les régiments soient traités à l’identique des régiments français. Le dépôt semble avoir été situé à Sedan. Les français ne peuvent servir au sein de cette unité sauf à des taches précises (fourriers, payeurs…)



Après la bataille de Wagram (1809), il se trouve de nombreux polonais parmi les prisonniers de guerre autrichiens. Un décret du 8 juillet 1809 crée une 2nd légion de la Vistule composée de ceux-ci. Cette seconde légion ne fut jamais à effectif complet et par décret du 12 (ou 15) février 1810, elle fut dissouste et ses effectifs formèrent à la 1ère légion de la Vistule le 4ème régiment.

La légion fut envoyée en Espagne où elle prit par aux sièges de Saragosse et de Sagonte.



En vue de l’invasion de la Russie, la légion fut rappelée d’Espagne au début 1812. le 2 avril 1812, Napoléon décide d’inclure la légion au sein de la Jeune Garde sous les ordres du maréchal Mortier. Les régiments furent formés à 3 bataillons mais ces nouveaux bataillons entrèrent en campagne sans leurs compagnies d’élites. Le 4ème régiment resta lui en Espagne.

La légion participa aux combats de Smolensk, Borodino, Tarutino, Krasnoe et à la Berezina.

Le 18 juin 1813, 1 Régiment à deux bataillons de la Vistule est réorganisé avec les restes de la Légion de la Vistule. Le 15 septembre 1813, la légion combat les russes à Neustadt (près de Dresde). La Légion, est quasiment détruite durant les batailles de Leipzig (15-19 Octobre) et à Hanau.



La Légion est reformée à Sedan au début 1814. Tous les polonais survivants sont regroupés pour recompléter les effectifs de la Légion. A Soissons, le 2 mars 1814, après un dur combat contre les forces russes, 23 Legions d 'honneur (2 officiers et 21 soldats) récompensent leurs efforts. Elle combat ensuite à Reims puis à Arcis-sur-Aube (le 20 mars). A cette bataille, Napoléon trouve refuge dans un carré de la Vistule. La légion combat ensuite à St Dizier.
Durant la campagne de 1815, 325 hommes sous le commandement du Colonel Golaszewski semblent avoir été les derniers à combattre pour Napoléon ( peut être au sein du 3ème régiment étranger formé à cette époque) .



Ce corps fut officiellement dissous le 6 septembre 1815 ; il rentra alors en Pologne en emportant l’aigle (les régiments de la Vistule ne reçurent pas d’aigle entre 1808 et 1814) qui lui avait été donné pendant les Cent Jours ; ceux des Polonais qui restèrent en France concoururent à la formation de la Légion royale étrangère.

Uniforme :
Kurtka bleu ; collet, parements, revers et retroussis jaunes ; shako garni d’une plaque de cuivre en soleil avec le numéro du régiment au centre (une N d’après Christian Blondieau), cordons et raquettes blancs, jugulaires de cuivre, pompon pyramidal ; pantalon collant blanc, demi-guêtres noires ; boutons blancs, portant les lettres WM ("Wislanka Miliaja") et le numéro du régiment ; les grenadiers portaient des épaulettes blanches, les voltigeurs probablement des épaulettes vertes ; capote grise ou bleu foncé.
Equipement et armement pareils à ceux de l’infanterie française.
Il avait été prévu de donner à la 2e légion le cramoisi comme couleur distinctive

Drapeau:
"...à la date du 26 mai 1812 le 1er régiment de la Légion du duché de Varsovie (Légion de la Vistule) possédait encore le drapeau qu'il avait reçu en l' an IX. Ce drapeau réduit a un bâton au bout du quel pendent quelques lambeaux et des écharpes toutes déchirés et dans un trés mauvais état portait un coq sur pavillon français avec l’inscription République française et de l' autre coté Légion Polonaise"

mardi 7 juillet 2009

Les Krakus

Aujourd'hui, nous nous intéressons aux cosaques de Napoléon.

Voici donc l'histoire des Krakus.

Bonne lecture.

Les Krakus

Le régiment de Krakus est formé en 1813. Le 25 septembre, sur la route de Bautzen, les troupes polonaises rencontre l’Empereur. Napoléon passe en revue les Krakus et rit de les voir montés sur des chevaux de paysans … Il les surnomme alors «ma cavalerie pygmée».



Mais Napoléon fut très impressionné après une démonstration durant laquelle les Krakus firent montre de prouesses et de talents (ramasser des pierres posées sur le chemin et le tout au grand galop n’est pas un exercice facile).

Les Krakus avaient peu de temps auparavant capturé un général coalisé, un étendard de cosaques et fait des douzaines de cosaques prisonniers. Peu de cavaliers pouvaient se targuer d’un tel bilan. Aussi Napoléon réclama-t-il au Général Uminiski 3000 cavaliers supplémentaires.

Ils portaient le costume traditionnel de la région de Cracovie. La coiffe était appelée krakuska, elle était sans visière, rouge avec un turban blanc ou noir. Certains cavaliers portaient les coiffes de cosaques prises sur le champ de bataille. Leur caftan est de drap bleu foncé passepoilé de blanc. Le col et les poignets sont cramoisis avec passepoil blanc. Une écharpe cramoisie est portée à la taille. Le pantalon est bleu à passepoil latéral cramoisi. Il est coupé soit à la cosaque soit serré à la taille.



L’uniforme des Krakus était peu onéreux, point important en 1813 car tant la France que le Duché de Varsovie étaient épuisés financièrement. De même, leurs montures, des chevaux de ferme étaient rustiques et d'un faible coût.

Les soldats sont armés de la lance (avec ou sans fanions), d’un sabre et de pistolets. Ils n’ont ni mousquets, ni carabines ni fusils.

Les Krakus étaient une unité fort utile à Napoléon. Certains officiers ou soldats parlaient allemand ou russe. C’était un point important car en 1813, les combats se déroulaient en Allemagne face à des adversaires qui parlaient soit allemand (les Prussiens et les autrichiens) soit russe (les cosaques ou les troupes russes). Les Krakus étaient d’excellents cavaliers alors que la majorité des cavaliers français en cette année 1813 étaient des jeunes recrues peu entraînées et souvent, sans montures (en effet, la campagne de russie de 1812 a englouti des milliers d’hommes et de chevaux). De plus, les Krakus savaient combattre les cosaques et leurs tactiques fuyantes.



- le 5 Septembre 1813 les Krakus rencontrent plusieurs stonias (escadrons) de Cosaques. 2 escadrons de Krakus sous les ordres du major Rzuchowski attaquent de front tandis qu’un escadron sous les ordres du capitaine Celinski les prend de flanc afn de leur couper la retraite. Les cosaques sont mis en déroute et perdent 98 hommes (30 morts, 18 blessés et 50 prisonniers). Les krakus capturent une centaine de chevaux et perdent 3 hommes blessés.

- le 9 Septembre 1813 à Strahwalde, le Général Uminski avec 4 escadrons de Krakus et le 14ème régiment de cuirassiers polonais (1-2 escadrons) attaquent plusieurs stonias de cosaques et 2 escadrons de dragons russes. Les cosaques fuient avant que le charge aie eu lieu. Les Krakus les poursuivent pendant un temps avant de se retourner et d’attaquer les dragons fuyant les cuirassiers. L’ennemi perd 35 hommes (inclus 10 prisonniers). Ls polonais ont 6 blessés. L’étendard du régiment cosaque Grekov-V est capturé. Le trophé est immédiatement envoyé à Napoléon. L’étendard est repris par les russes peut de temps après quand l’adjudant chargé de sa garde est capturé.

- le 16 octobre 1813, prés de Wachau (au sud de Liepzig) les Krakus déroutent les cosaques de la Garde Russe.

- Les Krakus cependant ne furent pas toujours aussi heureux face à de la cavalerie régulière ou de l’artillerie. A Gossnitz, le régiment de hussards russes Soumy attaquent un détachement de Krakus et leur prend 60 prisonniers. Edouard von Lowenstern écrit: "A Gossnitz nous avons chargé les cosaques de Cracovie, nous les avons fait fuir et après les avoir dispersés, nous en avons capturé 60 compte tenu du fait qu’ils étaient montés sur des chevaux de piètre qualité. »

Régiment de Krakus (Pulk Krakusów)
14 batailles:
1813 - Skarszew, Friedland, Georgenwalde, Strohweide, Neustadt, Frohburg, Luntzenau, Zehma, Rotha, Zetlitz, Wachau, Leipzig,
1814 - Claye, Paris

Colonels:
Mars 1813 - Alexander Oborski,
Janvier 1814 - Jozef Dwernicki


lundi 6 juillet 2009

opération Blue coat (background officiel BF)

Historine aujourd'hui vous fait un cadeau : un nouveau background officiel de BattleFront mais non disponible sur leur site.

Il s'agit du background de la 654e Schwere Panzerjager Abteilung lors de l'opération Blue coat. Nous vous avons déjà donné un background sur cette opération. BattleFront nous a donc imité :)

Bonne lecture.

le background officiel

le background d'historine

vendredi 3 juillet 2009

Le chant des Africains

Historine est certes, une association de jeux .. mais nous ne sommes pas insensibles à l'art :) Voici donc une petite chanson ... en relation avec le sujet précédent sur les troupes d'Afrique du Nord...

voici donc les paroles du Chant des Africains.

Bonne lecture.

Aux lendemains de la guerre d'Algérie , en 1962 , ce chant jugé malsaint car repris par les partisants de l'Armée Française est interdit d'interprétation par les fanfares et les musiques militaires.

En 1969 l'interdiction est levée.

Aujourd'hui , ce chant de marche s'inscrit comme affirmation d'une fierté conquise par le sang versé , le chant d'une mémoire retrouvée.

Ce chant a été écrit durant la guerre 1914 - 1918 par le commandant Reyjade, un officier des tirailleurs marocains, en l'honneur de ses hommes, et la musique a été composée par le chef de musique Félix Boyer

I
Nous étions au fond de l'Afrique
Gardiens jaloux de nos couleurs
Quand, sous un soleil magnifique,
Retentissait ce cri vainqueur :
En avant ! En avant ! En avant ! ! !

Refrain

C'est nous les Africains
Qui arrivons de loin
Nous venons des colonies
Pour sauver le pays
Nous avons quitté parents, gourbis, foyers
Et nous gardons au cœur.
Une invincible ardeur,
Car nous voulons porter haut et fier
Le beau drapeau de notre France entière
Et si quelqu'un voulait nous séparer
Nous saurions tous mourir jusqu'au dernier

Battez tambour
A nos amours
Pour le pays
Pour la patrie
Mourir bien loin
C'est nous les Africains !

II
Mais le salut de notre empire
Nous combattons tous les vautours,
La faim, la mort nous font sourire
Quand-nous luttons pour nos amours
En .avant ! En avant ! En avant ! ! !

III
De tous les horizons de France
Groupés sur le sol Africain
Nous venons pour là délivrance
Qui, par Nous, se fera demain.
En avant ! En avant ! En avant !

jeudi 2 juillet 2009

Ordre de Bataille - Troupes françaises Maroc

Historine s'intéresse aux forces françaises du Maroc. Voici l'ordre de bataille de ces troupes au matin du 8 novembre 1942.



Ordre de bataille – Troupes françaises - MAROC - 8 Novembre 1942

Forces terrestres : Les forces françaises du Maroc étaient composées de 4 divisions plus des défenses côtières.

Division de Fez - General Salbert
- 4e Régiment de Tirailleurs Marocains (4e RTM), à Taza et Boured
- 5e Régiment de Tirailleurs Marocains (5e RTM), à Oujda et Guercif
- 11e Régiment de Tirailleurs Algériens (11e RTA), à Fez et Gafsaï
- 1 bataillon du 3e Régiment Etranger d'Infanterie (3e REI – Légion Etrangère), à Fez et Ksar-el-Souk
- 1 bataillon du 6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (6e RTS), à Fez
- 1er Régiment Etranger de Cavalerie (1er REC – Légion Etrangère), à Fez, Oujda et Guercif
- 63e Régiment d'Artillerie Africain (63e RAA)

11e RTA - 1938

Division de Meknès - General Dody
- 7e Régiment de Tirailleurs Marocains (7e RTM), à Meknès et Midelt
- 8e Régiment de Tirailleurs Marocains (8e RTM), à Meknès et Ouezzan
- 1 ou 2 bataillon(s) du 3e REI - Légion Etrangère), à Hel Hajeb, Meknès et Kénitra
- 3e Régiment de Spahis Marocains (3e RSM)
- 10e Groupe d'Escadrons Autonome Portés de Chasseurs d'Afrique (10e GACA – bataillon motorisé)
- 64e Régiment d'Artillerie Africain (64e RAA)

Goumier

Division de Casablanca - General Béthouart
- 1er Régiment de Tirailleurs Marocains (1er RTM), à Port-Lyautey et Souk-el-Arba
- 6e Régiment de Tirailleurs Marocains (6e RTM), à Casablanca, Kasbah Tadla et Mazagan
- Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc (RICM), à Rabat, Casablanca et Mazagan
- 1 bataillon du 6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (6e RTS), à Casablanca
- 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique (1er RCA)
- éléments du 3e Régiment de Spahis Marocains (3e RSM), à Rabat
- Régiment d'Artillerie Coloniale du Maroc (RACM)



6ème RTM en 1942

Division de Marrakech - General Henry-Martin
- 2e Régiment de Tirailleurs Marocains (2e RTM), à Marrakech, Mogador et Agadir
- 2e Régiment Etranger d'Infanterie (2e REI - Légion Etrangère), à Marrakech, Ouarzazate et Agadir
- 1 bataillon du 6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (6e RTS), à Marrakech
- 4e Régiment de Spahis Marocains (4e RSM), à Marrakech et Tiznit
- Régiment d'Artillerie Coloniale du Maroc (RACM)


6e RTS - Provence 1944

batteries de défense côtière:
- zone de Port Lyautey
Batterie Ponsot (Mehdia) : 2 x 138mm Mle 1923

- zone de Fedala
Batterie de Fedala : 3 x 100mm Mle 1897/1917, 1 x 13.2mm AA HMG jumelée
Batterie de Pont Blondin : 3 x 138 mm Mle 1910, 1 x 13.2mm CAS AA HMG
Défense des Passes : 2 x 75 mm G

- Zone de Casablanca
Batterie d'Oukacha : 4 x 100mm Mle 1897/17, 2 x 13.2mm CAD AA HMG jumelées
Batterie du poste d'entrée de rade : 2 x 75mm G, 2 x 13.2mm CAD AA HMG jumelées
Batterie d'El Hank : 4 x 194mm Mle 1902, 4 x 138mm Mle 1910, 4 x 13.2mm CA AA HMG

- zone de Mazagan
Batterie : 2 x 75mm G

- zone de Mogador
Batterie : 2 x 75mm G

- zone de Safi
Batterie de la Railleuse : 4 x 130mm Mle 1924
Batterie du Port : 2 x 75 mm, 2 x 13.2mm CA AA HMG

- zone de Agadir
Batterie de Brougham : 4 x 100mm MLe 1897/1917

Aviation Forces aérienne sous le commandement du Général Lahoulle
Escadrons de chasse
Groupement de Chasse 25 (Cdt de Saint-Albin)
G.C. I/5 (19x Curtiss H-75) à Rabat et Salé
G.C. II/5 (20x Curtiss H-75 + 13x Dewoitine 520 arrivés plus tard) à Casablanca


Curtiss H-75

Aéronautique navale 1e flottille de chasse - Flotille 1F (LV Folliot) à Port Lyautey (25x Dewoitine 520 - seulement 21 avions opérationnels)
Esc. 1AC
Esc. 2AC

Dewoitine 520 - Flotille 1F

Escadrons de Bombardement
Groupement de Bombardement 11 (Colonel de Lahoulle)
G.B. I/22 (11x Lioré et Olivier 451) à Rabat et Salé
G.B. I/23 (13x Lioré et Olivier 451) à Marrakech
G.B. II/23 (13x Lioré et Olivier 451) à Meknès
G.B. I/32 (11x Douglas DB-7) à Casablanca


Lioré et Olivier 451


Douglas DB-7 - GB I/32

Aéronautique navale
3e flottille de bombardement - Flotille 3F (LV Mathon) (12x Glenn-Martin 167F - seulement 9 avions opérationnels)
Esc. 2B à Port-Lyautey
Esc. 3B à Port-Lyautey
+ 2x Glenn-Martin 167F à Agadir

Glen Martin - Esc 3B


Escadrons de Reconnaissance
G.R. I/22 (13x Lioré et Olivier 451) à Rabat et Salé
G.R. I/52 (13x Potez 63.11) à Marrakech

Escadrons de Transport
G.T. I/15 (18x Potez 29, 4x Farman 222.2, 1x Farman 222.3, 1x Farman 224) à Rabat et Salé
G.T. III/15 (1x Amiot 143, 1x Lioré et Olivier 451) à Oujda

Marine
1x cuirassé en construction : "Jean-Bart"
1x croiseur léger : "Primauguet"



2x contre-torpilleurs : "Milan" et "Albatros"
7x torpilleurs : "Fougueux", "Frondeur", "L'Alcyon", "Brestois", "Boulonnais", "Tempête" et "Simoun"
3x avisos : "La Grandière", "La Gracieuse" et "Commandant Delage"
5x patrouilleurs : "Chasseur II", Victoria", "Algéroise", "Sablaise", "Servannaise"
11x chasseurs de mines
11x sous marins : "Sidi-Ferruch", "Le Tonnant", "Le Conquérant", "Orphée", "Méduse", "Oréade", "Psyché", "La Sybille", "Amazone", "Antiope" et "Amphitrite".