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jeudi 18 juin 2009

Le B1 Bis de capture (1)

Historine s'intéresse aux chars de capture... Nous avons vu précédemment que des StuGs, des Hummel ou des Nashorn ont été réutilisés par les forces armées russes.

Aujourd'hui, Historine vous propose une petite étude sur les chars français et notament le seigneur des batailles de 1940 : le B1 Bis.

Bonne lecture.

Le B1 Bis :
Juillet 1940, la défaite totale de l’armée française est consommée, les derniers ouvrages de la Ligne Maginot restés invaincus jusqu'à ce jour ont enfin cessé le combat. Pour l’armée allemande, c’est l’heure du bilan.


Plus d’un million de prisonniers et des quantités innombrables de matériels ont été capturés. De l’arme de poing aux chars les plus sophistiqués, c’est le matériel de toute une armée qu’il faut comptabiliser et réaffecter aux forces de la Wehrmacht.



Dans ce parc de véhicules se trouve le B1 Bis. Ce char a donné beaucoup de soucis aux Allemands lors de la campagne de France et a enregistré de nombreux succès aussi bien contre les chars adverses que contre l’infanterie ennemie. Son blindage épais a bien résisté aux coups des blindés comme à celui des anti-chars. Seul les canons de 88 et les 105 en tir direct l'ont arrêté.

Le char a marqué les combattants allemands et le Propaganda Staffel réalisera de nombreuses photos des blindés détruits ou capturés peut-être dans le but d’exorciser la crainte engendrée par ce matériel. Il est donc normal que les 161 modèles saisis soient affectés au sein de la Panzer-Waffe.

Ce char sera utilisé tout le long du conflit sur les théâtres d’opérations européens. On retrouvera le B1 Bis dans ses différentes versions au combat en France, dans les îles anglo-normandes, en Hollande, en Yougoslavie et en URSS.


9ème Panzer division - 1941

Il sera bien sûr modifié et mis aux normes allemandes. Certains modèles recevant un tourelleau à 2 trappes et une antenne radio de 2 mètres.

Les autres modifications donneront naissance aux modèles suivants :

- version auto école par retrait de la tourelle ou Schullfahrzeupanzer.

- version canon automoteur par retrait de la tourelle et mise en place du canon Le FH 18 de 10.5 cm. 16 B1 Bis furent ainsi transformés. Dénomination allemande : 10.5 Cmm leFH 18/3 (s) Auf Geschutzwagen B-2 (f) il équipera la 26° Pz.Div. (La I./Pz.Art.Rgt (mot.) 93).



- version lance-flammes, le char conserve sa tourelle avec son armement de 47 mm, mais le canon co-axial de 75 mm est retiré et remplacé par un système de lance-flamme. Un réservoir de liquide inflammable est installé à l’arrière du char. Le lance-flammes a une capacité 200 jets de 3 secondes. 60 chars seront ainsi modifiés. Dénomination allemande : Flammenwerferpanzer Renault B2 (f). On les trouve au sein de la 21° Pz.Div., mais aussi dans la S.Pz.Kie. 223.


L'occupant Allemand ne tardera pas à récupérer les B1 Bis restants pour les réemployer à des fins de police dans les Balkans (notamment au sein de la 7° SS Prinz Eugen).

A partir de septembre 1944, les alliés récupèrent sur le front de Normandie des chars B 1 bis abandonnés sur le terrain par la Wehrmacht. 17 chars reconstitués équipent alors le 13e Dragons mis le 2 avril 1945 à la disposition du front de l'Atlantique (poche de Royan).

13ème Dragon - 1945 - La Rochelle

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