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vendredi 11 décembre 2009

La bataille du Fort Carillon - Guerre de 7 ans

Historine poursuit son étude de la Guerre de 7 Ans au Canada. Voici aujourd'hui le récit de la première victoire de Montcalm au Canada.

Bonne lecture.

La Bataille de Carillon, ou la Bataille du Fort Carillon:
Elle eut lieu le 8 juillet 1758 à Ticonderoga, dans l’actuel État de New-York, au sud du lac Champlain, entre les troupes françaises commandées par le général de Montcalm et les Britanniques dirigés par James Abercrombie. Cette bataille fut aussi la première victoire de Montcalm sur les forces anglaises en Amérique lors de la guerre de Sept ans, qui a culminé deux ans plus tard avec la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques.
Montcalm dirigeait 3600 hommes, dont 3200 étaient des soldats français, les autres étant des Canadiens commandés par M. de Lévis. Les Britanniques rassemblèrent environ 15 500 combattants, soit quatre fois plus. Il s’agit de la plus grande force militaire jamais vue en Amérique du Nord, dans l’histoire des guerres entre la France et la Grande-Bretagne.

La bataille a débuté vers midi avec une attaque anglaise, et s’est terminée à 19 heures. En fait, les opérations et manœuvres des belligérants commencent le 1er juillet, les deux armées occupant différentes collines en bordure de la petite rivière de la Chute, fortifiant leurs positions et envoyant des éclaireurs. Le soir du 7 juillet, les parties sont prêtes à s’engager dans l’affrontement décisif.
Le 8 juillet 1758, vers midi, les colonnes anglaises avancent au pas de charge. Les Français ripostent à coup de fusils et l’attaque est repoussée. Il semble alors évident que les positions françaises ne peuvent être submergées par une attaque frontale. Pourtant, le général Abercrombie donne l’ordre de renouveler l’assaut dans la même direction. Les Anglais avancent et tombent par douzaines. Cet assaut frontal sans succès se poursuit pendant sept heures, mais les Britanniques n’arrivent pas à percer les lignes ennemies.
D’autres colonnes anglaises tentent des manoeuvres par les flancs, mais les Français et les Canadiens arrêtent ces troupes et leur causent de lourdes pertes. Une tentative anglaise pour traverser la rivière à l’aide de barques et contourner ainsi les retranchements français échoue également, et deux barques sont coulées.

Vers 19 heures, l’armée anglaise est en pleine déroute.

Les Anglais comptent environ 2.600 tués ou blessés, en incluant les pertes de l'action du 6 juillet (100 blessés et tués). Les chiffres suivant sont des estimations faites à partir des rapports français et anglais:
- 1000 tués et disparus
- 1500 blessés
Dont 34 officiers tués (Anglais et provinciaux) relevés par Abercromby.

D'après le rapport officiel publié en France l'hiver suivant (l'état des pertes françaises disponible est beaucoup plus détaillé):
Pour le combat du 6 juillet:
6 officiers et environs 300 hommes tués, blessés ou prisonniers.
Pour le combat du 8 juillet: -12 officiers et 92 hommes tués
- 25 officiers et 248 hommes blessés
Soit un total de 377 hommes hors de combat ce jour.
Le total des pertes françaises pour l'ensemble de la campagne du fort Carillon s'élève ainsi à quelques 530 hommes.

Les régiments de La Sarre, du Royal-Roussillon, de Guyenne, du Berry et du Béarn étaient composés de soldats venus de France, tandis que les troupes de la marine étaient composées de Canadiens, dont le nombre était 7 fois moins élevé que celui des Français.
 
Voici quelques chiffres sur la composition des troupes à Carillon :
Troupes de l’armée française:
•    Brigade de la Reine :
la Reine, 345 hommes;
Béarn, 410 hommes;
Guyenne, 470 hommes
•    Brigade de La Sarre :
La Sarre, 460 hommes;
Languedoc, 426 hommes
•    Brigade de Royal-Roussillon :
Royal-Roussillon, 480 hommes;
1er bataillon de Berry, 450 hommes;
2° bataillon de Berry – nombre inconnu
•    Troupes de la Marine et milices: (Canadiens):
•    Indiens: 250 hommes.
Un total de plus de 3500 hommes, dont 400 environ sont des Canadiens.
 

Armée régulière Britannique (6000 hommes)
27th Foot (Lord Blakeney, ou The Inniskilling Regiment)
42th Foot (Lord John Murray, ou The Highland Regiment)
44th Foot (General Abercrombie)
46th Foot (Lt. General Thomas Murray)
55th Foot (Lord Georges Augustus Howe)
60th Foot (1st et 4th Bataillons, Royal American Regiment)
80th Foot (Gage Light Arm’d Infantry)
4th and 17th companies du Royal Artillery Rgt

His Majesty’s Independent Companies of Rangers (Major Robert Rogers)

Armée provinciale Britannique (9000 hommes)
Régiments du Massachusetts
Bataillon d'infanterie légère (Rangers)
Régiment du New Hampshire
Régiment de New-York
Régiment de Rhode Island
Régiment du New Jersey
Régiments du Connecticut
Indians (Mohawk)

Royal American Regiment

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