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mardi 7 juillet 2009

Les Krakus

Aujourd'hui, nous nous intéressons aux cosaques de Napoléon.

Voici donc l'histoire des Krakus.

Bonne lecture.

Les Krakus

Le régiment de Krakus est formé en 1813. Le 25 septembre, sur la route de Bautzen, les troupes polonaises rencontre l’Empereur. Napoléon passe en revue les Krakus et rit de les voir montés sur des chevaux de paysans … Il les surnomme alors «ma cavalerie pygmée».



Mais Napoléon fut très impressionné après une démonstration durant laquelle les Krakus firent montre de prouesses et de talents (ramasser des pierres posées sur le chemin et le tout au grand galop n’est pas un exercice facile).

Les Krakus avaient peu de temps auparavant capturé un général coalisé, un étendard de cosaques et fait des douzaines de cosaques prisonniers. Peu de cavaliers pouvaient se targuer d’un tel bilan. Aussi Napoléon réclama-t-il au Général Uminiski 3000 cavaliers supplémentaires.

Ils portaient le costume traditionnel de la région de Cracovie. La coiffe était appelée krakuska, elle était sans visière, rouge avec un turban blanc ou noir. Certains cavaliers portaient les coiffes de cosaques prises sur le champ de bataille. Leur caftan est de drap bleu foncé passepoilé de blanc. Le col et les poignets sont cramoisis avec passepoil blanc. Une écharpe cramoisie est portée à la taille. Le pantalon est bleu à passepoil latéral cramoisi. Il est coupé soit à la cosaque soit serré à la taille.



L’uniforme des Krakus était peu onéreux, point important en 1813 car tant la France que le Duché de Varsovie étaient épuisés financièrement. De même, leurs montures, des chevaux de ferme étaient rustiques et d'un faible coût.

Les soldats sont armés de la lance (avec ou sans fanions), d’un sabre et de pistolets. Ils n’ont ni mousquets, ni carabines ni fusils.

Les Krakus étaient une unité fort utile à Napoléon. Certains officiers ou soldats parlaient allemand ou russe. C’était un point important car en 1813, les combats se déroulaient en Allemagne face à des adversaires qui parlaient soit allemand (les Prussiens et les autrichiens) soit russe (les cosaques ou les troupes russes). Les Krakus étaient d’excellents cavaliers alors que la majorité des cavaliers français en cette année 1813 étaient des jeunes recrues peu entraînées et souvent, sans montures (en effet, la campagne de russie de 1812 a englouti des milliers d’hommes et de chevaux). De plus, les Krakus savaient combattre les cosaques et leurs tactiques fuyantes.



- le 5 Septembre 1813 les Krakus rencontrent plusieurs stonias (escadrons) de Cosaques. 2 escadrons de Krakus sous les ordres du major Rzuchowski attaquent de front tandis qu’un escadron sous les ordres du capitaine Celinski les prend de flanc afn de leur couper la retraite. Les cosaques sont mis en déroute et perdent 98 hommes (30 morts, 18 blessés et 50 prisonniers). Les krakus capturent une centaine de chevaux et perdent 3 hommes blessés.

- le 9 Septembre 1813 à Strahwalde, le Général Uminski avec 4 escadrons de Krakus et le 14ème régiment de cuirassiers polonais (1-2 escadrons) attaquent plusieurs stonias de cosaques et 2 escadrons de dragons russes. Les cosaques fuient avant que le charge aie eu lieu. Les Krakus les poursuivent pendant un temps avant de se retourner et d’attaquer les dragons fuyant les cuirassiers. L’ennemi perd 35 hommes (inclus 10 prisonniers). Ls polonais ont 6 blessés. L’étendard du régiment cosaque Grekov-V est capturé. Le trophé est immédiatement envoyé à Napoléon. L’étendard est repris par les russes peut de temps après quand l’adjudant chargé de sa garde est capturé.

- le 16 octobre 1813, prés de Wachau (au sud de Liepzig) les Krakus déroutent les cosaques de la Garde Russe.

- Les Krakus cependant ne furent pas toujours aussi heureux face à de la cavalerie régulière ou de l’artillerie. A Gossnitz, le régiment de hussards russes Soumy attaquent un détachement de Krakus et leur prend 60 prisonniers. Edouard von Lowenstern écrit: "A Gossnitz nous avons chargé les cosaques de Cracovie, nous les avons fait fuir et après les avoir dispersés, nous en avons capturé 60 compte tenu du fait qu’ils étaient montés sur des chevaux de piètre qualité. »

Régiment de Krakus (Pulk Krakusów)
14 batailles:
1813 - Skarszew, Friedland, Georgenwalde, Strohweide, Neustadt, Frohburg, Luntzenau, Zehma, Rotha, Zetlitz, Wachau, Leipzig,
1814 - Claye, Paris

Colonels:
Mars 1813 - Alexander Oborski,
Janvier 1814 - Jozef Dwernicki


3 commentaires:

  1. Précieux renseignements sur un des corps les moins connus de la Grande Armée ...

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  2. Quand nous jouions en Empire, c'était l'une de mes unités préférées ....
    J'avoue une grande affection pour ces cosaques polonais.

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  3. Parlant des cosaques en général, il existe à ma connaissance deux sources francophones traitant de ce sujet en détail.

    Dans son « Avant-postes de cavalerie légère », un manuel d’instruction pour la cavalerie publié en 1831, Antoine Fortuné de Brack, un vétéran des guerres napoléoniennes, considérait les cosaques comme la « meilleure cavalerie légère de l’Europe ». (Il n’était plus là pour voir leur piètre performance durant la guerre de Crimée.)

    De son côté, Charles François Philibert Masson, un Français ayant vécu et travaillé dans la cour royale de la Russie sous le règne de Catherine la Grande et de Paul I, a dressé un bilan beaucoup plus mitigé sur ces guerriers dans ses mémoires : il exprimait de la sympathie pour leurs tristes conditions de vie tout en doutant de leurs compétences sur le champ de bataille.

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